En ce qui concerne les instances gouvernementales (mais c'est aussi un peu vrai pour certains fonds privés), les projets sont évalués par les pairs. Il existe des comités scientifiques chargés d'évaluer les dossiers de candidature. C'est même considéré comme une grande perte de temps (en discussions vaseuses et études - relativement - stériles) par les chercheurs qui en font parti, même s'ils en reconnaissent l'importance.
Cela n'élimine pas les phénomènes de mode comme le "tout-pour-la-recherche-moléculaire" ou "le NO, cette panacée", mais ça permet de classer le plus justement possible les dossiers selon leur mérites respectifs.
Evidemment, comme le système parfait n'a pas (encore?) été inventé, c'est au niveau bureaucratique/politique que se dessinent certaines orientations dans l'attribution des fonds.
Mais, j'aimerai assez voir Stephan défendre l'idée que la recherche a un jour été parfaitement libre de toutes contraintes politico-millitaro-mercantiles. Ca n'a jamais été le cas, ce qui n'a pas empêché la recherche fondamentale de progresser.
Jean-François
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