Non, là on entre dans le domaine du "prouver à tout prix, même en face de l'évidence contraire". Seule la foi sauve. Comme Gene, Bélanger semble (d'après ce qu'en raconte Bill) avoir eu des "preuves indéniables" (sous quelles conditions? Les a-t-il analysé avec scepticisme? On sait pas...) donc il cherche tout les moyens de faire admettre ses vues. De plus, la fascination qu'exercent les mathématiques, leur "véracité" (tout au moins théorique, appliquée c'est une autre paire de manche), ainsi que la complexité des méta-analyses permet d'oublier le problème de base.
Les méta-analyses peuvent montrer (lorsqu'elles sont justes, ce qui ne semble même pas être le cas) qu'il existe "quelque chose" qui rend les résultats des expériences de ganzfeld moins probables, statistiquement. Seulement, cela n'indique en rien qu'il s'agit d'un quelconque pouvoir psi. Au contraire, si quelque chose semble vraiment influer sur les résultats, c'est la manière dont sont conçues et réalisées les expériences.
Jean-François