De surcroît, vous ne savez de toute évidence pas quelles sont les limites exactes de ce qui est connu, comment on arrive à une certitude quant au connu, à l'inconnu, au connaissable et à l'inconnaissable et vous confondez allègrement (volontairement ou non) ce qui est objectivement connu et ce qui relève du on-dit ou de la divagation: on en sait plus sur les migrations des papillons, des tortues marines ou des capacités de perception sensorielle des canidés que vous le prétendez, par exemple. Vous devriez vous concentrer davantage sur les travaux des spécialistes "classiques" du comportement animal, ce qui vous permettrait d'affiner vos connaissances dans le domaine, ainsi qu'une méthodologie adéquate à l'appréciation de la valeur réelle des "travaux" de Sheldrake et consorts, lesquels brossent le profane dans le sens du poil et du mythe urbain et font leur beurre sur l'ignorance du public.
Bref, vous reproduisez exactement le discours de Gene, de fatiguante mémoire, qui nous a bassiné de ses intuitions, croyances, convictions et tutti quanti dans le domaine de la pédagogie et du développement infantile tout en réfutant sans les connaître les connaissances formelles sur le sujet, ainsi que, dans une moindre mesure (lui, c'est un paroxysme à pattes), celui de Gatti, qui prétend révolutionner la physique mais est totalement incompétent dans le domaine, refuse de combler ses lacunes les plus flagrantes et insulte copieusement tout physicien qui ne s'aligne pas sur ses vues.
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