(1) «Je ne partage pas cependant la même assurance que vous sur le fait qu'une idée émane du cerveau.
(2) «Je pense que le contraire peut se produire: qu'une pensée active le cerveau.»
(3) «Je crois que c'est ce que certains vivent consciemment en captant la pensée d'une autre personne.»
ÉVARISTE :
Je ne vois pas d'incompatibilité entre (1) et (2).
Il me semble, d'une part, que les idées émanent du cerveau...
et que, d'autre part, une pensée active le cerveau.
Mais attention ! Pour moi, cette pensée qui active un cerveau peut être sa propre pensée ou bien celle d'autrui mais au sens de (3).
Je m'explique.
Une pensée me vient... «sécrétée» par mon cerveau lent --je ne peux m'empêcher de badiner même sur les sujets sérieux ;-)
C'est (1).
Par exemple, sans trop savoir pourquoi, je me revoie à la Quebrada [le ravin des plongeurs] à Acapulco.
Cette image (qui pour moi est une idée) fera son bonhomme de chemin : des pensées me viendront, par ex. : «S'il fallait qu'un malheur arrive à un plongeur, ce serait malheureux pour lui et traumatisant pour moi». Puis une autre idée peut me venir, qui n'a rien à voir avec la première et qui en suscitera d'autres.
Puis (2) :
Ou bien ma compagne de voyage à une idée ; elle m'en fait part. je m'approprie son idée et cette idée en entraîne une autre, puis une autre, ad vitam écoeuram ;-)
La voie (3) me ravirait mais je ne vois rien pour l'accréditer.
À mon sens, la voie (3) relève du merveilleux et non de la réalité. C'est dommage !
Évariste
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