Je vous fais un "copier-coller" :
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Une collision d'atomes qui provoque la panique
En novembre prochain, une expérience de physique des particules améliorera nos connaissances sur les conditions qui régnaient lors du Big Bang. Mais elle pourrait aussi détruire la Terre, craignent certains opposants.
États-Unis
16/09/1999 - En novembre prochain, un accélérateur de particules situé en banlieue de New York entreprendra une expérience que certains chercheurs qualifient de suicidaire. Deux atomes d'or se rencontreront à une vitesse proche de celle de la lumière, créant, si tout va bien, un quark-gluon, un état de la matière qui n'existe plus naturellement dans l'univers depuis le Big Bang. Mais si l'expérience tourne mal, certains pensent que notre planète pourrait être détruite.
Le physicien britannique Steven Hawking, en effet, a déjà émis l'hypothèse qu'un quark-gluon se muerait très vite en d'autres formes de la matière. Une des possibilités: un trou noir. Quel serait son effet sur Terre? D'abord de taille microscopique, le trou noir avalerait de la matière tout en tombant vers le coeur de notre planète. Puis, il se mettrait à grossir de manière exponentielle, avalant la totalité du globe en quelques minutes seulement.
Ce scénario de cauchemar a d'abord été évoqué en juillet dans la revue Scientific American. Les chercheurs du Relativistic Heavy Ion Collider (RHIC), où doit avoir lieu l'expérience, ont depuis rejeté les arguments des opposants. " La quantité de matière impliquée dans ces collisions est très faible - une paire de noyaux d'atomes d'or seulement, rappelle John Marburger. Notre univers serait extrêmement instable si une si petite somme d'énergie pouvait causer un tel effet. Au contraire, l'univers semble très stable quand des processus astrophysiques libèrent des quantités d'énergie bien supérieures. "
Cette argumentation, bien que partagée par la majorité des physiciens, ne convainc pas les opposants. Certains croient que l'on devrait bannir les expériences scientifiques présentant des risques, même lointains, de catastrophe planétaire. D'autres, plus fatalistes, se préparent à la fin du monde prochaine.
Ces craintes liées à la physique des particules ne sont pas nouvelles. Durant les années 70, un physicien russe avait sonné l'alarme à propos d'expériences tenues au CERN, en Suisse. En 1995, des manifestants ont manifesté devait le Fermilab, à Chicago, avec des affiches affirmant qu'il s'agissait du site de la prochaine supernova. Dans les deux cas, ces propos se sont révélés sans fondement.
Philippe Gauthier
pgauthier@cybersciences.com
Bon Noël quand même ...
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