BRUNO : Tout d'abord, j'apprécie le fait que vous vous intéréssiez aux phénomènes dits paranormaux pour ce qu'ils sont, en cherchant à les comprendre plutôt que de vous en servir pour faire passer vos conceptions métaphysiques comme la quasi-totalité des parapsychologues.
N'étant pas à l'aise dans ces questions de physique, je ne critiquerai pas l'expérience en tant que telle, et je la prends telle que vous la décrivez. Et je ne mets pas en doute les compétences d'Alain Aspect (est-il l'auteur de ces recherches?). En passant, je suis surpris que vous ayez pris connaissance de ces expériences par l'intermédiaire d'une revue de vulgarisation plutôt que par le compte-rendu des auteurs dans une revue spécialisée. J'irai probablement consulter l'article de Science et Vie.
Mais bon, ce qui m'intéresse, c'est la façon dont vous passez de cette expérience à la biologie et aux situations quotidiennes.
GATTI : Dans le cas des poltergeist c'est une radiation (de genre onde radio) qui est generée par le cerveau d'une personne (a son insu) qui est en conflit grave avec son environnement psychique, comme par exemple les sentiments de réprobation qu'on refrène a l'intérieur de soi sans les exprimer qui ont ici une importance considérable .
BRUNO : Le phénomène physique que vous décrivez se fait dans des conditions expérimentales et techniques bien précises. Comment peut-on les retrouver dans un salon ou une chambre à coucher?
Vous dites que le cerveau génère quelque chose d'équivalent à des ondes radio. D'où tenez-vous ça, comment savez-vous que ces ondes du cerveau ont les propriétés requises (ex: fréquence), pourquoi les ondes apparaitraient quand la personne seraient en colère, triste etc … Qu'est-ce qui est l'équivalent de la source du laser optique (cf votre schéma) dans les cas de poltergeist? L'hélium est un atome très simple, comment passez-vous de l'hélium aux molécules des objets courants impliqués dans les poltergeists?
GATTI : L'émotion de frustration puissante ressentie par un adolescent au cerveau en pleine possession de ses moyens explique des transferts d'énergies inimaginablement puissants qui sont capables de déstructurer la matière d'objets environnants ( surtout quand ces objets sont la cause du litige)
BRUNO : Comment une "émotion" peut-elle générer un transfert d'énergie? S'il s'agit d'énergie transférée à un objet, d'où vient-elle? Que voulez-vous dire par "adolescent au cerveau en pleine possession de ses moyens"? Avant ou après l'adolescence, le cerveau est moins capable de générer la fameuse onde radio?
Il y a beaucoup de choses que vous prenez pour acquises et qui demandent une explication.
GATTI : C'est le cas d'un apprenti boulanger 'figurant dans nos dossiers) qui mérite d'être cité ici. Lorsque cet apprenti était en conflit avec son patron (pour des questions de travail mal fait) le pétrin se soulevait de terre, bondissait vers le plafond avec force et était projeté au fond de l'atelier. Le phénomène poltergeist se manifeste ici par une psychokinèse qui selon moi cache une dématérialisation suivie immédiatement d'une rematérialisation. Ceci se fait tellement vite que le témoins "n'y voit que du feu" et déclare que le pétrin a changé de place sans que personne n'y touche.
BRUNO : Pourquoi une "téléportation" plutôt qu'un déplacement classique? Le pétrin était -il identique qu'au départ ou a-t-il subi un choc à l'atterrissage au fond de l'atelier? Vous avez dit que le phénomène se produit à O°K (-273°C)? Y avait-il des marques de froid? Pétrin abimé, condensation de l'humidité en glace ou autre autre chose? Cette remarque est valide pour tous les cas de poltergeist. -273°C, ça fait plus que provoquer un sensation de froid. Êtes-vous sûr que vous appliquez cette découverte (d'Aspect?) à juste titre, si toutefois il y a réellement psychocinèse?
Bruno
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