Je crois également que d'autres formes de "recherche du bien" sont possibles. Mais le niveau de maturité psychologique que cela suppose m'apparaît cependant très élevé. La religion permet de court-circuiter cette condition. Par ailleurs elle a l'avantage d'adapter son discourt à chacune de ses clientèles. Il y a assez de magie pour les animistes; Assez de règles claires et strictes avec récompense et punitions pour les opératoires concrets; Il y a l'aspiration éthique du bien pour le bien pour ceux qui se régularisent de manière interne. Pour les esprits vraiment compliqués, il y a Teilhard de Chardin ou ses équivalents Bouddhistes, Juifs, etc.
JF:" Là, c'est peut-être moi qui suis trop utopiste : rien que remplacer l'idée rassurante d'une vie après la vie, permettrait d'éviter bien des abus"."
Je ne suis pas certains que ce soit cette promesse de vie après la vie qui rende les fanatiques religieux si dangereux. Je crois plutôt que c'est le sentiment que leur haine personnelle trouve un écho dans la volonté céleste. Dans ces conditions, plus rien d'interne ne fait obstacle à une conduite destructrice et autodestructrice.