Hazar a bien relevé comment on "vend" aux futurs médecins une filière purement sciences (mais pas vraiment les maths - qu'ils redécouvrent, avec beaucoup de réticence et de difficulté lorsqu'ils doivent s'attaquer à la statistique par exemple), au détriment des matières "classiques", donc de la dimension culturelle dans laquelle la médecine va se pratiquer. Je le constate tous les jours avec les médecins que je cotoie: leur manque de maîtrise des langues, y compris de leur langue maternelle, est consternante, ce qui entraîne une catastrophique imprécision dans la communication vis-à-vis de leurs collègues, de leurs collaborateurs et de leurs patients et du public en général, et favorise la prolifération des discours pseudo-scientifiques, lesquels étant fondamentalement simplificateurs, sont plus faciles à apréhender.
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