CE SUR QUOI NOUS TOMBONS EN ACCORD
Je suis heureux de constater que vous reconnaissez avec moi que le désaccord porte sur la valeur que nous accordons respectivement aux témoignages de personnes alléguant avoir observé des "phénomènes" extraordinaires.
Pour vous, le fait qu'il y ait plusieurs témoignages convergent constitue un indice significatif attestant l'existence des phénomènes allégués.
Pour nous, le fait qu'il y ait plusieurs témoignages montre seulement combien la crédulité est démocratique.
CE SUR QUOI NOUS NE TOM'BONS PAS EN ACCORD
Dans ces conditions, nous rapporter semaine après semaine de nouveaux témoignages est une perte de temps. Vous ne ferez que cristalliser la distance qui nous sépare. Je vous donne un autre exemple, car vous ne semblez pas avoir bien compris le premier.
UN AUTRE EXEMPLE
Imaginez que quelqu'un vous affirme ici que le comédien Depardieu est "Suisse française" parce qu'il parle français. Vous lui dite que non, et vous lui expliquez que des personnes de d'autres nationalités parlent français. Mais votre interlocuteur s'entête et vous télécharge semaine après semaine des textes de Depardieu. Il pense qu'à force de vous prouver la "francophonité" de Depardieu, il vous convaincra de sa nationalité suisse. Il ne vous convaincra jamais d'autre chose que de son entêtement dans l'erreur…
UNE SOLUTION
Si vous voulez faire avancer la discussion, il faudrait trouver une issu. Pour ma part, je n'imagine que deux issus. La première issu serait de nous présenter des faits que nous pourrions vérifier nous-même dans des conditions appropriées. C'est la défit sceptique que propose les sceptiques français. La deuxième issu serait de nous présenter des faits qui ont été vérifiés dans des conditions expérimentales mises en place par des personnes méfiantes et aptes à déjouer les "trucages".
UNE QUESTION
Avez-vous une autre issu à proposer auquel je n'aurais pas pensé ?