hmm.. égigggg, comme on dit.
John Taylor dans son livre «La grande pyramide» (1859), a remarqué qu'en divisant la hauteur de la pyramide par deux fois un côté de sa base, on obtient la valeur «pi». Il est aussi connu que la base de la pyramide divisée par la largeur des blocs utilisés pour la construire équivaut au nombre de jours qu'il y a dans une année; et aussi que la hauteur de la pyramide multipliée par 10 à la puissance 9, équivaut à la distance Terre-Soleil. Et ainsi de suite. Les équations de cette sorte sont nombreuses, et sans doute trop pour qu'on y voit de simples coincidences. Énigme ?
C'est peut-être ce qui titillait Martin Gardner, mathématicien de formation, quand il a analysé le Monument Washington, par curiosité.. Il y a découvert rien de moins que le principe énigmatique de la règle des «cinq» qui y était intimement attaché:
«Sa hauteur est de 555 pieds et 5 pouces. La base mesure 55 pieds carrés, et les fenêtres sont situées à 500 pieds de la base. En multipliant cette base par 60 (ou 5 fois le nombre de mois dans une année) nous obtenons 3 300, chiffre qui correspond au poids exact en livres de la pierre de voûte à son sommet. De plus le mot «Washington» compte 10 lettres (2 fois 5). Autre élément frappant, si nous multiplions le poids de la pierre de voûte par la base on obtient 181 500, ce qui correspond à la vitesse de la lumière en milles par secondes. Finalement un mathématicien moyen devrait mettre environ 55 minutes à découvrir tout comme moi les vérités ci-haut décrites.»
Pour conclure, Gardner note comment il est facile d'extraire une «tendance», une «volonté occulte» à partir d'un grand amas de données mathématiques brutes, tendance qui à première vue ne pourra pas s'expliquer par le hasard ou la coïncidence, pour quiconque voudra (ou trouvera intérêt à) y croire.
À vos calculatrices, go !
(inspiré de «Why people beleive in weird things», Michael Shermer)
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