Ce qui est beaucoup plus surprenant encore est qu'il existe des personnes au jugement si tordu qu'elles cherchent de l'information dans le hasard.
Le hasard est, précisément, l'absence d'information. Dans un sens flou, évidemment. Disons que c'est de la métascience.
Chercher de l'information là où, PAR DÉFINITION, il n'y en a pas, c'est comme essayer de vider un océan infini avec une cuillère infiniment petite. Ç'est une perte de temps et d'énergie. On a presque toujours mieux à faire que ça.
Un des buts, dans la vie, est de prévoir l'avenir.
C'est même un atout évolutif capital. Ça agit même via l'instinct et le réflexe. La bestiole qui devine mieux que les autres quand il est temps de changer de place (via le traitement de l'information que lui livrent ses sens) a plus de chances de survivre (et de se reproduire) que sa voisine qui le fait moins bien.
Plus haut, à notre niveau d'organisation, la loi s'applique encore, tant pour les individus que pour les sociétés. On est loins de la sciences en titi! Disons que c'est de la parascience.
Pour prévoir le futur, il est utile d'avoir des probabilités subjectives voisines des probabilités objectives (qui sont souvent 0 ou 1). Ça permet de prendre des décisions optimale. Ç'est pas rien.
Mais quand on bute sur du hasasd pur, il est (logiquement et par définition) rigoureusement inutile d'insister. Y chercher une volonté, une intention, une pensée organisatrice, c'est chercher à contre-logique.
Ça, c'est carrément de l'antiscience. De la superstition, quoi.
Comme j'ai dit au départ, ce qui est surprenant, c'est qu'il y encore tant de zozos superstitieux. Cré race humaine!
Cordialités,
Denis
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