Pour être cohérent avec cette affirmation, il faut modifier l'interprétation qu'on fait de certaines observations astronomiques et changer totalement l'idée qu'on se fait de l'Univers.
Entre autres, (1)est-ce que la voie lactée est une galaxie parmi d'autres ou si, à l'inverse,(2)les galaxies que nous observons sont des corps célestes beaucoup plus petits que la voie lactée et faisant partie intégrante de celle-ci?
Si vous favorisez l'hypothèse (1), les points lumineux que les plus puissants télescopes distinguent dans la galaxie d'Andromède, par exemple, seraient donc des étoiles semblables, en moyenne, quant à la taille et à la luminosité intrinsèque, à celles qu'on peut distinguer dans le voisinage de notre système solaire. Or, la lumière que l'on reçoit de ces étoiles étant plusieurs millions de fois plus faible que celle qui nous parvient des étoile proches, on doit conclure qu'elles
sont plusieurs milliers de fois plus éloignées. Ce genre d'observation a ammené les astronomes à conclure qu'Andromède est située à environ 2 millions d'années-lumière, ce qui est incompatible avec votre modèle.
Reste donc l'hypothèse (2), c'est-à-dire que les galaxies seraient des corps célestes faisant partie de la voie lactée, ce qu'on croyait généralement, je pense, au début du siècle. Alors quelle serait leur nature? Des sortes de nébuleuses comparables à d'autres qu'on a pu démontrer comme faisant partie de notre galaxie? Alors, comment expliquer cette structure grumeleuse particulière? Mais surtout, comment expliquer le décalage vers le rouge du spectre optique de ces galaxies qui est d'autant plus important qu'elles semblent plus petites (ou éloignées), phénomène qu'on ne retrouve pas à cette échelle chez aucun autre corps céleste et qui, de plus, est impossible à reproduire en laboratoire avec unne telle ampleur. S'il s'agit d'un effet Dopler relié à leur vitesse d'éloignement, pourquoi sont-ils les seuls corps célestes faisant partie de la voie lactée qui soient soumis à ce phénomène?
André