"En plus des raisons habituelles, je crois avoir trouvé une raison majeure pour le défi d'un moi de $ de Randi.
Se frotter aux "croyants" est fatiguant, long et frustrant. La majorité de ceux qui sont persuadés de détenir une grande vérité, lorsqu'on leur demande des preuves de ce qu'ils allèguent, prétendent les fournir sous une forme qui ferait passer l'Encyclopedia Britannica pour un numéro de Reader's Digest. Des tonnes de messages, longs et verbeux et surtout pleins de désinformation, de mensonges, d'omissions et de radotage pseudo-scientifique.
…
Imaginez-vous devoir détailler et répondre à chaque nouvel argument apporté par, disons Julien et Gatti, durant des années. A la fin, autant dire "Ca suffit. Je ne veux pas entendre vos explications. Vous prétendez telle chose, je ne veux pas savoir comment cela marche. Vous dites que ça marche, montrez-moi ça. Si cela marche, on pourra commencer à discuter du comment. Par contre, jusqu'à ce que vous m'ayez montré que cela fonctionne, il n'y a rien à discuter". Je suis entièrement d'accord avec cette position. A quoi bon se fatiguer à expliquer à ces gens ce qui cloche dans leurs théories? Qu'ils la démontre une bonne fois. Il ne faut pas se laisser pièger dans des débats stériles à moins qu'ils ne soient capables de montrer qu'il y a effectivement quelque chose derrière."
"Les allumés en tout genre ont tendance à venir avec des dizaines d'arguments plus ou moins spécieux, qu'il est long et stérile de réfuter un à un, d'autant plus que le zozotérique moyen va rejeter la réfutation, ignorer ce que vous dites et revenir avec 20 points de plus, se réfugier derrière des arguments façon $ciento (quel est VOTRE crime?), s'en aller (si seulement !) et le ciel seul sait quoi d'autre.
Le défi les met au pied du mur: si ce que vous dites est vrai, démontrez-le ou taisez-vous. "
|