Merci. C'est beaucoup plus facile à lire ainsi. Mais pas beaucoup plus facile à croire.
Si toutes les 11 pages sont aussi riches que les trois premières, et si tout est vrai (sans erreur ni trucage de personne), Jean-Claude Pantel est tout un phénomène. Et plusieurs lois de physique sont à repenser.
Il me paraît cent fois plus probable que Bernard Bidauld soit un gros tantinet fabulateur. C'est un genre littéraire un peu croche mais qu'on peut à la limite comprendre. Il se peut aussi fort bien que Pantel soit un truqueur (avec ou sans complice). Un peu comme le télévangéliste américain Peter Popoff.
À http://www.allerg.qc.ca/guerifoi.html on trouve:
"L'expérience la plus notable de Randi était le démasquage de Peter Popoff, un évangéliste qui avait l'habitude de nommer des gens de son auditoire et de décrire leurs malaises. Popoff a dit qu'il recevait cette information de Dieu, mais en réalité elle était obtenue par ses associés qui circulaient dans l'assistance avant chaque performance. Des données pertinentes seraient données à l'épouse de Popoff, qui les diffusaient électroniquement à Popoff de l'arrière de la scène. Après avoir enregistré une de ces transmissions, Randi exposa cette déception au programme télévisé de Johnny Carson durant lequel il a joué l'enregistrement pour illustrer comment il obtenait l'information."
Exclus-tu complètement l'hypothèse que Pantel ait usé de trucs? Ou que Bidaud et Guieu aient inventé plein d'histoires? Ça s'est déjà vu, tu sais.
Pour l'instant c'est l'interprétation qui me paraît, de loin, la plus vraisemblable.
Une suite possible serait (ça a certainement déjà été fait) d'aller fouiller les rapports de police à la gendarmerie d'Auriol. Chercher, par exemple, si on y mentionne le cas de l'enfant télétransporté, et ce qu'on en dit exactement.
Ça prend vraiment plus que des témoignages, aussi émouvants soient-ils, pour chambarder les "préjugés" scientifiques. Il FAUT qu'il en soit ainsi si on veut éviter qu'il soit possible de tout démontrer et son contraire.
Pauvre Gatti! T'es pas au bout de tes misères.
Cordialités,
Denis
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