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NDE et vue sans les yeux (texte de GATTI complet et pas d'un autre)


Re: Excellent temps de réaction -- Denis
Posted by GATTI , Feb 16,2002,14:55 Index  Forum

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Analyse du dossier de "Sciences et Avenir" de février 2002
LES EXPERIENCES DE "MORT IMMINENTE" OBLIGENT LES SCIENTIFIQUES A REPENSER LA LOCALISATION DE LA CONSCIENCE
Les travaux du professeur Van LOMMEL, cardiologue à l'hôpital Rijnstate ( Arnheim Pays Bas) publiés dans la revue "The Lancet" permettent d'en savoir un peu plus sur les NDE.
Les témoignages des patients ayant vécu une NDE ont été analysés et il ressort clairement que certains d'entre eux ont été capables de décrire avec précision le déroulement de leur opération chirurgicale alors qu'ils étaient inconscients avec EEG plat. Ils déclarent avoir assisté à l'opération depuis un point situé hors de leur corps à la hauteur du plafond de la salle d'opération. Ils donnent des détails sur la manière dont s'est déroulée l'opération et décrivent avec précision le matériel chirurgical employé (en donnant même parfois la marque des appareils utilisés.
Ils déclarent aussi parfois avoir traversé le plafond sans aucune difficulté et décrivent la disposition des étages supérieurs. C'est le cas pour une patiente (Christiane) qui déclare :
" J'ai glissée hors de moi latéralement puis je suis remontée le long de la paroi de la pièce jusqu'à atteindre le plafond. J'ai regardé en bas et j'ai vu mon corps et trois personnes en blouse blanche qui s'activaient " "Je me suis approchée encore plus du plafond et hop ! je suis passée au travers sans difficulté et je me suis retrouvée à l'étage supérieur (à l'horizontal) dans un couloir très sombre"
Nous avions relaté par le passé dans la revue "Microscope" ce genre de témoignages. Contrairement à ce que présupposent certains scientifiques, il y a bien ici une forme d'extériorisation de la conscience. Certains témoignages sont suffisamment précis pour que le doute ne soit plus permis.
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Le professeur Jean-Pol TASSIN du laboratoire de neuropharmacologie du collège de France fait preuve d'une grande légèreté en déclarant que tout est assez facilement explicable par le fait que le cerveau restituerait au moment du réveil toutes les informations que le patient aurait captées lors de micro réveils. C'est-à-dire des bribes d'informations échangées par l'équipe soignante, des visions fugitives d'objets ou de lieux. En bref, le patient attrapperait ces informations au vol lors de micro réveils (pendant que l'EEG est plat ) et les restituerait de manière "pseudo-cohérente" au réveil.
Le professeur TASSIN n'a manifestement pas étudié le dossier des NDE car les déclarations de certains patients (concernant la délocalisation de la conscience qui se retrouve à l'extérieur du corps) sont claires, nettes et sans appel. Depuis plus de dix ans, Casar n'a cessé de s'offusquer du manque de rigueur et de sérieux de ces scientifiques qui n'ont manifestement pas étudié les cas de beaucoup de patients donnant des informations concrètes allant dans ce sens ; informations que personne ne connaît, ni au sein de l'équipe soignante, ni par les équipes de secours, ni par la famille proche qui assiste à l'intervention chirurgicale.
La vue à 360° depuis le haut de la pièce demande une explication plus cohérente et réaliste que les sornettes embrouillées du Professeur TASSIN très faciles à démolir.
Surtout que certains patients en perte de connaissance ne se contentent pas de décrire les événements qui se passent dans la salle d'opération, ils décrivent AUSSI avec précision les locaux attenants, aussi bien au rez de chaussée qu'au premier étage et même les locaux contigüs mitoyens de l'hôpital.
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Nous nous élevons en faux contre les arguments de la psychologue britannique Susan BLACKMORE qui donne une explication rationnelle simpliste aux NDE. Ses déclarations sont scandaleuses car personne à l'heure actuelle ne peut affirmer :
" Nous savons dans le détail comment toutes les étapes de l'EMI sont réalisées et rien dans les expériences qui sont menées ne suggère qu'autre chose se déroule."
Quel culot ! quelle tristesse, quel manque de rigueur scientifique de voir ici des sceptiques rationalistes bon teint affirmer comme ils en ont l'habitude à chaque fois qu'on parle de paranormalité : " Circulez, il n'y a rien à voir !" Ces personnes sont les premières à exiger des preuves et de la rigueur quand elles se confrontent aux chercheurs "marginaux" travaillant sur ces questions paranormales en apparence. Mais elles évitent bien de s'appliquer à elles-mêmes ces principes tout en faisant preuve d'une légèreté époustouflante. Pourtant, des témoignages précis et concordants attestent clairement la vision par le patient inconscient des lieux et de l'environnement immédiat depuis un angle de vision situé en hauteur QUE PERSONNE dans l'entourage immédiat n'est sensé connaître.
Par quel mystère le patient aurait-il une description précise du contenu des locaux voisins attenant à la salle d'opération ?
L'explication simpliste que donne Susan BLACKMORE est ridicule. Elle voudrait nous faire admettre que les déclarations des patients résulteraient :
D'informations captées lors de micro-réveils par les sens pendant l'EEG ?
De connaissances préalables
De rêves ou de fantasmes
Des déductions a posteriori
Le tout permettant d'échafauder une histoire cohérente.
Casar s'est toujours offusqué de ce genre de déclarations péremptoires car beaucoup d'éléments inconnus des rationalistes convergent vers l'explication de l'existence d'une conscience extérieure au corps physique.
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Casar s’est toujours emporté sur cette question de la conscience qui semble bien extérieure au corps vis à vis des déclarations faites par des journalistes irresponsables qui déclarent tout de go que c’est le stress du cerveau qui induirait l’invention de scénarios plus ou moins cohérents (voir les " Microscopes " édités il y a une dizaine d’années qui répondaient à Jean-François Held du Figaro sur cette question). Nos investigations ne cherchent pas à démolir l’ensemble des arguments avancés mais uniquement à stigmatiser l’incomplétude, " l’oubli " qui nous semble une occultation volontaire de la vue sans les yeux. Quand on connaît l’incidence qu’aurait la preuve de l’existence de la vue sans les yeux vis à vis des nombreux dossiers paranormaux, nous ne sommes pas étonnés de l'entourloupette que cherche à faire ici Susan Blackmore et ses adeptes, les scientifiques " hors de tout soupçon ". Quand nous disons entourloupette, ce serait plutôt une cachotterie lourde de conséquences. Un oubli de cette taille est vraiment à mettre sur le dos de l’irresponsabilité et de l’incompétence.
Heureusement que le Docteur Sam PARNIA de l’Université de Southampton (G.B), beaucoup plus rigoureux, a décidé de placer des cibles dans la salle d’opération, que seule une entité s’élevant au dessus du bloc opératoire pourrait apercevoir. Nous ne pouvons que lui conseiller de placer aussi des cibles dans les locaux annexes de la salle d’opération, dans les étages supérieurs et aussi sur le toit de l’immeuble de l’hôpital.
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Le témoignage de J.M (p 52) doit être pris très au sérieux et ne pas être jeté comme quantité négligeable par des chercheurs qui devraient prendre en compte les réalités tangibles de témoignages : " J’ai eu envie d’aller contre le mur. Il ne résistait pas et je l’ai traversé. J’ai vu ce qu’il y avait de l’autre côté : un immense jardin, un garage à vélos. Les détails de ma vision narrée au chirurgien se sont avérés exacts. " Pour notre part, nous avons collecté d’anciens témoignages confirmant magistralement cette vision panoramique de l’environnement qui s’étend aux locaux annexes alors que les patients n’ont pas eu l’occasion de les visiter. Lors d’une opération, un patient a même déclaré avoir traversé le toit de l’hôpital et avoir alors remarqué une chaussure, de type basket, dans la gouttière. Après son réveil, une échelle a été mise sur le toit et la chaussure a été récupérée. Une femme aveugle a eu l’occasion de prouver l’existence de la vue sans les yeux. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Elle a donné la couleur rouge du pull d’une cousine qui était dans la salle d’attente de l’hôpital au moment de la perte de conscience (alors que l’E.E.G était plat ). Que voulez-vous de mieux pour crédibiliser la vue sans les yeux que les dossiers de l’hypnose (ou somnambulisme) de l’affaire Pigeaire relatée par Bertrand Meheust et autres dossiers paranormaux majeurs sur lesquels nous allons revenir ?
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La question que nous voudrions poser à Madame Blackmore est la suivante : " La chaussure découverte pendant l’opération dans la gouttière du toit de l’hôpital est-elle une connaissance préalable, un rêve, un fantasme ou une connaissance a posteriori ? " Le moins qu’on puisse dire c’est que les explications du Pr Tassin comme de Mme Blackmore laissent de côté la question de la délocalisation de la conscience alors que ce point est d’une importante capitale pour ouvrir la recherche sur une multitude de dossiers se situant à la frontière de la science officielle mais qui restent malgré cela du domaine de la psychologie Les recherches sur le fonctionnement du cerveau sont ici pleinement concernées et c’est pourquoi les réticences de ces scientifiques à prendre en compte la délocalisation de la conscience démontrent une étroitesse d’esprit peu commune. Celle-ci est liée au manque d’informations des gens spécialisés qui n’ont manifestement pas connaissance des dossiers paranormaux et de l’acharnement avec lequel les parapsychologues s’évertuent à démontrer l’existence de phénomènes qui eux aussi sont en relation avec la délocalisation de la conscience.
Avec la réussite des expériences menées par le Docteur PARNIA (p 50), ce dont nous ne doutons pas une seconde, nous entrerons de plein pied dans la réalité scientifique de la vue sans les yeux.
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Nous ferons donc un grand pas en avant vers la preuve de la délocalisation de la conscience qui aura un retentissement énorme dans les sphères de la recherche autant en psychologie que dans d’autres secteurs très sérieux de la recherche officielle. Ce sera une véritable bombe qui révolutionnera de nombreux domaines. Mickaël SABOM et Karl JANSEN ont déjà franchi le pas en se rangeant du côté des gens qui admettent l’existence de l’âme. Même si nous n’en sommes pas encore là, le moment est venu de se poser la question des capacités cachées du cerveau humain qui dispose de moyens insoupçonnés pour acquérir de l’information indépendamment de ses cinq sens. Qu’il soit question d’hypnose ou de décorporation, il semble évident que le sujet en cause converse avec son cerveau en le considérant comme une entité à part entière.
La réussite de l’expérience de PARNIA devrait ouvrir les vannes permettant à certains dossiers sensibles de la parapsychologie de prendre leur lettre de noblesse. Tout en calmant les ardeurs légendaires des sceptiques qui se bouchent les oreilles pour affirmer que rien d’extraordinaire n’existe mis à part les zozotériques farfelus qui dérangent la recherche officielle avec des fadaises. Il y aura même suffisamment d’éléments pour se moquer des parapsychologues timides qui se limitent à répéter indéfiniment des essais de télépathie sur des gens qui n’ont aucune disposition pour cela. Ici, avec les N.D.E, les sujets d’expérience donneront une réponse limpide qui ne sera pas sujette à caution.
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Les journalistes de "Sciences et Avenir", Elena SENDER et Hervé RATEL déclarent à juste titre: " Tout repose sur les témoignages dont la force de conviction ont de quoi distiller le doute dans les plus cartésiens des esprits"
Ici, le terme "doute" est un peu faible car la vérification de la vue sans les yeux est à portée de main pour les chirurgiens qui disposent d'un pourcentage non négligeable de sujets susceptibles de faire une NDE. La décorporation semble survenir assez souvent pour que des variations indiscutables concernant la vue sans les yeux sur des cibles (hors champ et hors immeuble) puissent se faire. Nous parlons ici de vérifications scientifiquement hors de tout soupçon. Ce sera là enfin un point précieux, une étape importante qui mène à la preuve de l'extériorisation de la conscience. Le patient à son réveil ne se limite pas à décrire les cibles dans la salle d'opération, il déclare aussi traverser à volonté murs, cloisons parois et toitures aussi. Il donne des détails indiscutables sur des cibles extérieures au local. La manière dont il décrit le passage au travers des murs ou autres parois est intéressante car il est question d'une forme de transmatérialité tendant à prouver que la conscience est sous une forme invisible non matérielle. Si elle était sous forme ondulatoire comme nous le préconisons depuis des années, cela cadrerait assez bien ici. Ces éléments en partie vérifiés seraient tout de même une avancée intéressante pour les psychologues (et médecins) qui auraient beaucoup d' intérêt à intégrer cette notion de conscience "voyageuse" (délocalisable ) dans leurs recherches pour soigner les maladies psychiques. Les spécialistes du sommeil auraient aussi beaucoup d'intérêt à connaître l'existence réelle de cette "bizarrerie" de dysfonctionnement du cerveau. La voie serait ici ouverte pour mieux comprendre certaines maladies impliquant des dédoublements de personnalité comme les psychoses et les hystéries.
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Selon Van LOMMEL les EMI se produisent souvent à la suite d'accidents violents (voiture, moto, arrêt cardiaque). Il serait important que les scientifiques complètent leurs connaissances sur les NDE en acceptant d'étudier aussi quelques dossiers annexes. Il devraient pour une fois faire amende honorable et cesser de prendre les ouvrages paranormaux (contenant des témoignages utiles ) pour des digressions de débiles mentaux.
S'ils s'abaissaient à lire l'ouvrage 192/…(de notre bibliothèque) par exemple, ils pourraient lire à la page 86 la déclaration suivante de Matthew Manning : "Je me trouvais comme dans un rêve éveillé. Je me souviens d'un moment où j'étais au dessus de mon corps si bien que je me voyais moi même nettement. Me concentrant sur notre demeure familiale, j'ai aperçu la façade arrière de la maison avec ma mère dans la cuisine qui faisait la vaisselle. Les faits se sont avérés exacts après coup."
Il est assez difficile ici de traiter Manning d'imposteur car c'est un jeune médium ne connaissant rien aux NDE. Il est présenté par Georges OWEN (professeur d'université de grand renom dont la rigueur est au dessus de tous soupçons) comme une personne sincère: "Je crois que ce qu'a écrit Manning est vrai; ceci en dépit de la nature extraordinaire de certains phénomènes. Les témoins des phénomènes à incidence matérielle étaient trop nombreux pour qu'il y ait le moindre doute"
Pour revenir à la notion de conscience délocalisée, les scientifiques rigoureux faisant des recherches sur les NDE devraient aussi accepter de se concerter avec les chercheurs marginaux qui leur amènent des éléments important d'évaluation.
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Ces scientifiques auraient pu lire à la page 049/138 une information capitale reliée directement au dossier des NDE. Il semblerait que même après sa mort l'être humain utiliserait ENCORE sa conscience pour chercher à communiquer avec les vivants. Sans allez jusqu'à spéculer sur la durée de l'existence de celle-ci après la mort, il est ici assez clair que dans les jours qui suivent la mort, la conscience a des possibilités qui nous échappent complètement. D'où l'intérêt de faire un premier pas significatif au travers des expériences du Professeur Parnia en salle d'opération (ou de réanimation).
Voici encore une transcription édifiante de Matthew Manning :
"En décembre 197, je reçu un message par écriture automatique qui était un appel particulièrement émouvant d'un petit garçon qui avait été tué sur le coup, renversé par une voiture à quelques mètres de notre maison. Sa mère ayant commis l'erreur de le laisser seul pour rentrer de l'école.
"Dites à maman écrivait-il (en s'appliquant de son écriture hésitante et maladroite) que je vais bien mais que je n'ai plus mes dents de devant parce que la voiture les a fait tomber" Je n'avais pas essayé de communiquer avec cet enfant; son message s'est présenté inséré entre deux autres alors que je m'exerçais ce jour-là à l'écriture automatique."
Ceci donne une petite idée des ouvertures vers le paranormal qui seront possibles quand nous maîtriserons les moyens de mieux comprendre ces phénomènes ahurissants au travers des timides travaux de PARNIA que la plupart des scientifiques sous-estiment lourdement. La réhabilitation des grands médiums (malgré eux) comme Manning ou Pantel est à ce prix. Beaucoup ont été traînés dans la boue par des accusations infondées et les irresponsables de ces diffamations honteuses auront à rendre des comptes à l'histoire.
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Il est intéressant de noter la convergence étonnante des déclarations des sujets ayant vécu une NDE avec plusieurs dossiers paranormaux en rapport avec l'extériorisation de la conscience. Il faudrait être inconscient (c'est le cas de le dire) pour ne pas voir la convergence massive entre dossiers normaux et paranormaux. Prenons à titre d'exemple la page 251/142 où Pierre DACO déclare que la manifestation la plus courante de l'hystérie est le somnambulisme (ce ne sont pas des charlatans du paranormal qui le disent, car ce sont les conclusions des travaux du Professeur JANET ). Il y a dans ces cas de maladie psychique absence de conscience :
"Le sujet suit aveuglement (c'est le cas de le dire) les ordres donnés par son rêve". DACO aurait mieux fait de dire que le sujet n'utilise pas ses yeux (qui sont fermés la plupart du temps) mais dispose manifestement d'une vue sans les yeux .
Il y a bien une vue inconsciente extérieure au sujet car le rêve dont parle DACO correspond bien avec la réalité. Le sujet évolue dans son milieu sans la moindre hésitation, sans même manifester de vertige quand il se déplace en hauteur avec une agilité peu commune. Il y a bien là une conscience extérieure qui "télécommande" le sujet. Qui dirige les opérations si ce n'est pas une forme de conscience qui se trouve obligatoirement à l'extérieur du corps du malade.
Le somnambulisme des hystériques étudié par JANET et CHARCOT rejoint curieusement les expériences dont parle Bertrand MEHEUST dans son ouvrage "Somnambulisme & Médiumnité" I et II, éd. Les Empêcheurs de Penser en Rond."
Les vrais résultats de l'expérience sur la fille PIGEAIRE sous contrôle scientifique faite au début du siècle ont été "maquillés" afin de faire croire au petit peuple que la vue sans les yeux n'existait pas. Il faut remercier Bertrand Meheust d'avoir exhumer de l'histoire des sciences ce dossier déshonorant pour les personnalités ayant donné les résultats (Il serait temps de réhabiliter la famille Pigeaire).
Pour enfoncer le clou, un ouvrage intéressant vient de sortir : "Des savants face à l'occulte", il remet les pendules à l'heure sur les erreurs du passé faites par les rationalistes : Christine Blondel et ? éditions "La découverte" 2002. Les deux co-auteurs de l'ouvrage sont assez gourdes car elles ne maîtrisent manifestement pas bien la totalité des dossiers paranormaux ; elles pèchent par omission involontaire mais de toute manière elles apportent de l'eau au moulin de Meheust. Ceci est important pour nous.
Le plus amusant pour parfaire cette démonstration c'est que l'hystérie manifeste AUSSI des cas de dédoublement de personnalité. Ceci est donc bien une histoire de dysfonctionnement cérébral lié à la conscience. Pour certains c'est l'absence de conscience et pour d'autre c'est le trop plein de consciences. Des cas de consciences multiples allant jusqu'à une bonne quinzaine de personnalités différentes ont été découverts.
Les consciences diverses dorment, tapies dans les circonvolutions du cerveau et s'expriment à tour de rôle quand les circonstances le permettent. Le basculement de l'une à l'autre se faisant souvent à l'occasion d'une grande émotion. Les travaux sur l'hypnose ne font que confirmer merveilleusement bien la possibilité de la délocalisation de la conscience.
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Dans le cas des réincarnations l'existence d'une conscience active autonome et invisible doit être prise en compte par les physiciens.
Exemple tiré d’une enquête faite par le professeur d’université hors de tout soupçon de charlatanisme Yan Stephenson :
" Une personne décédée (de mort violente) depuis deux ans sensée être la réincarnation d'un enfant qui déclare être resté (après sa mort) deux ans dans un arbre dans la cour de la propriété familiale. Elle observait la vie de ses proches depuis son perchoir et donne tous les détails de la vie de sa famille qu’elle a observée durant les deux ans qui suivirent sa mort. L'a enfant né dans un village éloigné raconte en détail les événements observés selon lui depuis l'arbre en question. Le nouveau né dès qu'il su s'exprimer oralement déclara spontanément s'appeler du nom de la personne décédée (dont il ne connaissait pas du tout l'identité) ; et raconta la plupart des événements vécus par sa première famille qu'il avait contemplé depuis l'arbre situé dans la cour de l'habitation qu'il dit ne pas avoir quitté pendant les deux années qui ont suivi sa mort."
Nous pourrions ici sortir le dossier du spiritisme qui est aussi en corrélation étroite avec l'extériorisation des consciences . Les entités s'exprimant sous diverses formes lors des séances de spiritisme (planchette oui-ya , écriture automatique , voix sortant du néant etc…) ne se gênent pas pour déclarer qu'elle voient les participants à la séance et qu'elle connaissent même les pensées intimes des uns et des autres. Ce serait amusant si les informations "récupérées" par ce canal n'étaient pas parfois macabres ; des accidents mortels (accidents d'avions ou autres concernant une personne présente) qui se produisent en temps réel ou différé sur le passé comme sur l'avenir (Le plus incroyable étant les prévisions légèrement différées qui concerne le futur).
Les mauvaises langues (sceptiques railleurs généralement) vous diront que tout cela n'est que fadaises inventées par des détraqués. Pourtant c'est bien dans l'ensemble des dossiers la concordance surprenante de la manifestation de la vue sans les yeux.
L'existence de conscience délocalisée se faisant passer pour une entité* indépendante capables de voir le monde (comme nous) et de communiquer en interactivité (relative) avec nous par divers moyens plus ou moins compliqués (la réceptivité du médium étant en cause) se présente au travers du spiritisme. Tout se passe comme si les participants à la séance spirite mettaient en commun leur capacités psychiques pour les amplifier. Ceci en intégrant à une capacité de réflexion commune toutes les informations du vécu de chacun des participants.
Il faut être très prudent car des expériences ont permis de fabriquer des entités fictives de toute pièce par les participants à la séance. Ce serait une erreur que de prendre au pied de la lettre dans leur globalité l'ensemble des déclarations des entités car les mystères de l'hypnose se cachent ici. Admettre d'entrée de jeu l'existence d'un au-delà comme le fait Camille Flammarion serait une erreur. Pour les mêmes raisons, admettre l'existence d'entités existant dans un monde parallèle comme le suggère Jean-Claude Pantel avec l'organisation magnifique (OM) serait une erreur grave qui élèverait un mur infranchissable entre les chercheurs en paranormal et la science officielle.
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Page 64/139
Témoignage d’un accidenté de la route dont l’accident a eu lieu de nuit :
" Je me suis retrouvé flottant à 1,5 m du sol et à 5 m de la voiture, au moment du choc, j’entendis l’écho de la collision s’éloigner puis s’éteindre. J’ai vu des personnes arriver en courant, se presser autour de la voiture. Je voyais aussi mon propre corps dans la ferraille, au milieu des gens qui essayaient de le dégager. "
Ici, il n’est pas question d’événements qui pourraient avoir lieu en salle d’opération mais les éléments concernant la vue sans les yeux depuis l’extérieur du corps sont difficilement conciliables avec la thèse avancée par certains médecins peu au fait des interrogations soulevées par les N.D.E. Certaines drogues provoquent l’anoxie (ou asphyxie progressive du cerveau) qui est responsable de mécanismes hallucinatoires. O.K. Mais ici, nous dévions sérieusement du véritable sujet qui est de savoir si la conscience se retrouve à l’extérieur du corps au moment de la perte de connaissance et dans les instants qui suivent. Il ne faut pas confondre l’impression de flotter dans les airs des gens qui se droguent avec la vue sans les yeux de personnes ayant perdu connaissance mais qui, malgré cela, décrivent avec précision le déroulement des événements en temps réel. Il y a là une nuance de taille à laquelle le journaliste Hervé Ratel aurait du penser avant de pondre la p.55 de son article. Nous nageons ici dans la confusion la plus complète. Comment excuser des gens aussi diplômés d’autant de légèreté ?
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Autres témoignages parmi des centaines :
064/139 "Je me sentais sortir de mon corps et glisser vers le bas entre le matelas et la barre métallique du lit. J'ai eu l'impression de traverser cette barre pour atterrir au sol. Puis je m'élevais doucement en l'air, je m'élevais jusqu'au plafond, le regard tourné vers le bas. J'avais l'impression d'être légère comme un morceau de papier."
064/149 " J'étais en haut près du plafond, je les observais en train de me donner des soins. Quand ils ont posés les électrodes sur ma poitrine, mon corps fit un saut et je le vis retomber sur le sol comme un poids mort. L'instant d'après, je réintégrais mon corps."
Nous pourrions aligner ici des centaines de témoignages de ce genre mais cela ne servirait pas à grand chose car les sceptiques et les chercheurs "officiels" se moquent comme de l'an quarante des chercheurs "marginaux " qui font des recherches de ce genre. Les sceptiques disent qu'il ne sert à rien de collectionner les témoignages. Il n'empêche que lorsqu'on leur donne en pâture un témoignage pertinent, ils réclament des éléments complémentaires avec insistance pour en fin de compte décréter que tout n'est qu'invention. Pour ce qui concerne la vue sans les yeux, une tendance générale se dégage de l'étude des témoignages N.D.E. L'ensemble des personnes qui déclarent voir leur corps inanimé depuis un point de l'espace extérieur à celui-ci décrivent la scène en temps réel. Ils voient les personnes présentes en décrivant avec précision tous les gestes correspondant à la réalité vécue au moment de la perte de conscience du patient.
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D'autre part, le discours des témoins est toujours identique en ce qui concerne la transmatérialité, ils disent traverser facilement les parois, murs ou plafond en ayant une vue de ce qui se passe de l'autre côté. Ils disent tous la même chose en ce qui concerne l'évolution (ou les déplacements) dans l'espace de la conscience. Ils disent évoluer presque toujours vers le haut de la pièce où se trouve leurs corps inanimé avec les yeux fermés. Ils ont toujours une vue depuis un point situé en hauteur et donnent des informations à partir de ce point de vue que personne au sol ne peut avoir. Les ambulances sont vues d'en haut et les inscriptions sur le toit des véhicules de secours ont été rapportées par des témoins de N.D.E. En définitive, les explications scientifiques données par le Pr Tassin et Susan Blackmore sont irrecevables en ce qui concerne la phase de décorporation. Il y a au minimum une erreur de leur part en ce qui concerne la vue par le patient des événements autour de son corps inanimé, vue depuis le haut que personne ne peut avoir eu. Tout se passe comme si la conscience du sujet inconscient était délocalisable ou "désolidarisable" du corps. Le patient ayant l'impression assez désagréable que le corps dont il a une vision de l'extérieur n'est pas le sien. La littérature paranormale donne des témoignages insolites de personnes saines qui se sont vues "catapultées" hors de leur corps sur un temps assez court alors qu'elles étaient allongées dans leur lit.
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Ces témoignages de décorporations accidentelles de personnes en bonne santé sont rares mais ne sont pas à prendre à la légère car les témoins sont de très bonne moralité. Ce qu'elles affirment correspond en tous points à la description d'une NDE pour ce qui concerne la phase de décorporation et la vue de l'environnement proche sans les yeux. Il y a là des concordances inimaginables entre les dossiers paranormaux. Ce point ne devrait pas être ignoré des médecins qui travaillent sur les NDE ; surtout ceux qui cherchent à prouver la vue depuis un point situé en hauteur. Le cas DAVEL.GIF (064/186 ) est un cas unique en son genre mais il ne doit surtout pas être dédaigné par les chercheurs. Il présuppose une extraordinaire coïncidence permettant à la personne concernée (la fiancée de DAVEL) de découvrir qu'un incroyable "transbordement" de conscience semble s'être opéré entre une personne en train de mourir en Angleterre et une autre personne sans connaissance en Australie. Cette dernière, accidentée gravement, se trouve sans connaissance au moment du transfert de conscience de l'un à l'autre.
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Nous souscrivons pleinement aux déclarations du Docteur Jean-Pierre Jourdan disant : "les perceptions de Pam Raynolds ne pouvaient être le résultat d'une quelconque activité cérébrale." Nous n'irons pas pour autant soutenir sa thèse d'une cinquième dimension qui pour le moment ne peut représenter qu’une spéculation impossible à démontrer. Il n’empêche que le Dr Jourdan aurait pu préciser que pendant qu’aucune activité cérébrale n’était détectée, Mme Raynolds avait été capable de mémoriser l’intervention phase par phase avec clarté comme si elle y avait assisté en tant réel. Pourquoi dans ces conditions, le Pr Tassin se pose-t-il la question de savoir à quel moment l'EMI a eu lieu ? Pour nous, c'est une question sans fondement étant donné la pléthore de détails donnés par le professeur. C'est aussi ridicule que de se demander, si une caméra filme une horloge (à l'heure): "quelle heure était-il au moment du film ?"
Il faut que le Pr Tassin admette ici sans sourciller que ce n'est pas du tout une question de rêve qui se serait déclenché dans les secondes qui précèdent le réveil. Ici, il y a une diversion inadmissible car la description faite par le professeur n'a rien à voir avec un rêve mais le Pr Tassin refuse d'admettre implicitement la réalité. Autrement dit, il arrive avec une idée préconçue de l'EMI et fait une acrobatie pour retomber sur ses pieds. Les nombreux témoignages de patients qui décrivent l'intervention effectuée sur eux depuis l'extérieur du corps inanimé sont trop précis et détaillés pour qu'ils résultent tous d'un rêve (construit après coup). Ce rêve décalerait la réalité et dans ce cas, ce serait encore plus formidable que la délocalisation de la conscience !
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Sous l'angle strict de la vue sans les yeux, l'argument du Pr Tassin, comme quoi le cerveau recréerait au réveil les scènes décrites selon des indications parcellaires, est totalement inacceptable. On se demande même pourquoi le journaliste de "Science et Avenir" ne s'étonne pas du manque de logique dans les propos du professeur du Collège de France. Car enfin, nous avons d'un côté le témoin : JM qui déclare avoir visité une propriété mitoyenne à l'hôpital, en traversant le mur après être sorti de son corps. La description de la propriété ainsi que du garage à vélo situé immédiatement derrière ce mur est conforme à la réalité (cela fut vérifié). Et de l'autre, le Pr Tassin qui affirme que les images décrites par le témoin sont des indications parcellaires glanées au vol, au cours de micro réveils. Il ne faudrait pas se moquer du monde ! Comment supposer cette chose possible ici sans mettre en avant une forme de décorporation quelconque de la vue ? Ceci ne peut pas être une coïncidence ou une invention du patient d'autant plus que de nombreux cas similaires existent. Comment un aveugle aurait-il pu capter des informations visuelles parcellaires puisque dans un cas, au moins, une patiente aveugle a rapporté la couleur rouge d'un vêtement que portait sa cousine dans la salle d'attente. Celle-ci portait-elle un pull rouge en permanence et en aurait-elle parlé à la patiente ? Sûrement pas ! Pam Raynolds disait bien : "J'étais près de l'épaule du chirurgien, en hauteur, et je voyais tout ce qu'il faisait." Ce ne sont pas là des bribes d'informations mais le déroulement complet d'une action.
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Dans cet article de vulgarisation, il semble que les différents intervenants n'aient pas la rigueur scientifique nécessaire pour défendre leur point de vue. Evelyne Sarah Mercier affirme avoir vécu une EMI grâce à une drogue qui l'aurait fait "planer " toute une nuit. Mais elle reste plutôt vague sur la question précise de la vue sans les yeux. La seule chose qu'elle dit est la suivante : "je filais tel un oiseau à travers des paysages lumineux, superbes." Ceci n'a rien à voir avec les extériorisations de conscience dont parlent les accidentés en réanimation ou lors d'opérations chirurgicales. Mme Mercier n'était manifestement pas en mesure de voir son environnement proche sous des angles de vision que son corps inanimé ne pouvait pas avoir. La rigueur scientifique voudrait plutôt qu'on étudie uniquement les cas de NDE où le patient décrit l'environnement proche avec précision. Ceci éviterait que les uns et les autres disent n'importe quoi. Personne ne peut faire ici autorité en mettant en avant ses diplômes tant que ce point de la vue sans les yeux avec mobilité de l'angle de vue n'aura pas été éclairci. Il est possible de faire les investigations nécessaires pour cela et tant qu'une réponse scientifique n'aura pas été donnée, il sera prématuré d'avancer des explications qui ne collent pas vraiment avec les descriptions des patients.
Le somnambulisme avancé par des francs-tireurs au début du siècle cautionne fortement cette recherche initiée par le Dr Parnia et la justifie amplement a cause d'autres dossiers douteux (mais plausibles) sur lesquels nous allons revenir.
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En guise de conclusion, nous partageons totalement le point de vue de Jean-Pol Tassin lorsqu'il fait la différence entre une EMI consécutive à un cerveau qui est en train de périr (et qui est "ranimé", à l'extrême limite de l'irréparable) et un état modifié de conscience du à la drogue, à la transe ou à l'état d'hypnose.
De là à être d'accord avec lui sur le fait que l'EMI s'explique bien sur la base de nos connaissances actuelles, il y a un grand pas que nous ne risquons pas de franchir.
La méconnaissance magistrale des dossiers paranormaux dont fait preuve le Pr Tassin est ici inadmissible et lui retire le droit d'effectuer un arbitrage (Il dispose de connaissances officielles méritoires mais insuffisantes pour trancher dans cette affaire). Une personnalité de grande renommée comme lui ne peut pas faire une évaluation correcte des dossiers NDE en se limitant à juger sur la seule base de ses connaissances en neurologie les dossiers paranormaux sont ici trop riches et trop chargés d'éléments nouveaux majeures pour qu'ils soient passés sous silence. Il est regrettable que le Docteur Jourdan plus pragmatique se soit limité lui aussi dans ses recherches. (Il en a trop dit ou pas assez)
Malgré cela il propose tout de même une étude des dossiers faisant état de délocalisation de conscience. Il coopère maladroitement peut être à la recherche de la vérité mais il fait preuve d'honnêteté intellectuelle.
Trop de dossiers en relation avec le spiritisme ont apporté des preuves matérielles de la part d'esprits de défunts connus qui se manifestent comme se manifesterait une conscience autonome. Cela ne prouve pas l'existence d'un au-delà mais cela prouve qu'il faut chercher l'endroit où se trouvent ces informations inconnues des vivants. Et l'hypnose n'est pas à laisser de côté dans cette quête.
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