On commence par une phrase clé, typique.
1) Théorie du catastrophisme ; théorie selon laquelle les montagnes, canyons et autres traits géographiques sont le résultat de catastrophes tels un ou des déluges. D’ailleurs, puisque la fossilisation requiert des pressions énormes, cette théorie explique à merveille la présence de millions de fossiles dans les strates géologiques. Donc, pas besoin de longues périodes de temps. L’enfouissement de toutes ces espèces fossiles s’est faites par l’action d’une méga catastrophe qui a entraînée des millions de tonnes de sédiments sur une courte période de temps. Des faunes complètes sont retrouvées dans les strates géologiques. Qui peut croire que ce sera une action très lente, étendu sur des millions d’année qui en serait la cause de cette préservation.
2) Premièrement, la réponse dépend de notre définition « d’espèce ». Je ne crois pas à la fixité des espèces mais je ne crois pas non plus à « l’allongement » du génome (via mutations) résultant en une nouvelle espèce. Donc, une variabilité peut s’installer dans une espèce c’est pourquoi on dénombre des milliers d’espèces de coccinelles. En réalité, ce n’est qu’une espèce. Donc, les espèces actuelles peuvent très bien être différentes de ce qu’elles étaient autrefois sans que la quantité d’information de leur ADN ait augmentée.
Deuxièmement, il se peut qu’une grande majorité des espèces n’aient pas survécu aux conditions post-catastrophe. Même aujourd’hui, on dénombre l’extinction de milliers d’espèces à chaque année qui passe. Notre échantillon d’espèce vivantes en 2002 est donc très maigre vu ces extinctions.
« que des espèces disparues et aucun échantillon des espèces actuelles »
Vous y allez un peu fort quand vous dites « aucun ». C’est peut-être la définition d’espèce qui est trop pointue. Si vous élargissez un peu votre définition, alors vous aurez des fossiles en quantité qui vont entrer dans votre définition.
Julien
|