C'est la première fois que j'entend parler de cette théorie du professeur McFadden. Merci.
On en parle un peu à
http://www.geneticengineering.org/evolution/mcfadden.html
mais, pour en savoir plus, il faudrait acheter son livre.
à http://www.surrey.ac.uk/qe/ j'ai trouvé
"McFadden's bold hypothesis that quantum physics plays a key role in the origin and evolution of life looks increasingly plausible. The weird behaviour of matter and information at the quantum level could be just what is needed to explain life's astonishing properties. If these ideas are right, they will transform our understanding of the relationship between physics and biology." Paul Davies, author of 'The Ghost in the Atom', 'The Fifth Miracle', etc.
Pour l'instant, je n'en pense pas grand chose. Je ne suis ni biologiste, ni physicien. Encore moins biophysicien. Moi, ma branche, c'est les probabilités-statistiques,
Je me contenterai donc de commenter candidement ce qu'en dit l'auteur Philippe Gauthier, en supposant qu'il présente fidèlement les idées de McFadden.
GAUTHIER: Au niveau quantique, tout ce qui peut se produire va se produire.
DENIS: Il y a de l'indétermination "zéro fois l'infini" sous roche. TOUT, c'est pas mal beaucoup. En particulier, ça inclut toutes les magies imaginables. Mais je comprend l'idée. Je remplacerais quand-même "tout" par "plein de choses".
GAUTHIER: La mécanique quantique est déroutante. (...) Dans le monde quantique tout ce qui peut se produire va se produire. (...) On a récemment démontré qu'une fullerène (une molécule comptant 60 atomes de carbone) pouvait aussi occuper le monde quantique.
DENIS: Coïncidence amusante. J'ai reçu aujourd'hui le Scientific American de mars 2002 et, en page 80, on y parle de C-60 intersidéral. Mais pas d'un point de vue quantique. Je reviens donc au sujet.
GAUTHIER: Il est donc possible qu'à certains moments, le code génétique des êtres vivants se déplace vers ce monde où tout est possible.
DENIS: Mmmmh. Je sens qu'on est en train de quitter la science.
GAUTHIER: Selon Johnjoe McFadden, il est donc possible que les mutations surviennent au niveau quantique. Ce qui ouvre une possibilité fascinante : que les mutations ne se produisent pas entièrement au hasard, contrairement à ce que postule la théorie darwiniste.
DENIS: Là, je ne suis plus. Il faudrait qu'il définisse "hasard". Il me semble que les phénomènes quantiques AUGMENTENT l'aléatoire (dans le comportement de l'infiniment petit), il ne le diminuent pas. Si le quantique joue dans les mutations, le hasard (et l'indéterminé) n'y sont que plus agissants. Pas moins.
GAUTHIER: Le biologiste moléculaire croit que les cellules vivantes passent dans le monde quantique lorsqu'elles deviennent isolées et incapables de se reproduire. Elles y essaient toutes sortes de combinaisons et retombent dans l'univers normal lorsqu'elles en trouvent une qui leur permette la réplication dans les circonstances où elles sont.
DENIS: Formulons ça autrement: En situation critique, les cellules sortent de l'univers normal, y font quelques pokus pokus, puis reviennent dans l'univers normal, raplombées? Mmmmh... Je ne pense pas que ce soit de la science. Pas sous cette formulation, en tout cas.
GAUTHIER: Chose certaine, la théorie quantique de l'évolution explique bien comment des substances chimiques organiques brutes ont pu s'assembler pour créer des structures aussi complexes que l'ADN ou une cellule vivante.
DENIS: Non. Pas du tout. L'expression "explique bien" est tout à fait incorrecte. Le recours au n'explique pas grand chose. Il ne fait qu'évoquer de vagues conjectures. C'est très loin d'expliquer quoi que ce soit.
Mais le sujet est intéressant. Qui sait où sera rendue la biophysique dans 100 ans? Plus loin, je l'espère que les conjectures purement qualitatives que je viens de lire.
Cordialités,
Denis
|