Sérieuses, les médecines douces ?

Tiens, encore, puisqu'on parle de médecine, de thérapies, et aussi en réponse à la question de Korg, en voici une autre bonne, nouvelle, parue dans La Presse d'aujourd'hui.

Ainsi, un article de ce journal mentionne qu'une des journalistes-enquêteuses(trices) de Option Consommateurs a décidé de s'inscrire aux cours de diverses institutions versées en apprentissage et techniques des médecines dites douces.

Pour ce faire, sur le formulaire d'inscription donné par plusieurs de ces institutions, elle a donné des renseignements plus ou moins précis sur ses antécédents académiques, ses motivations et ses buts envisagés. La plupart des institutions l'ont acceptée sans investiguer plus avant les tenants et aboutissants de cette journaliste.

Conclusions de celle-ci : primo, n'importe qui peut s'inscrire à des cours sur les médecines douces et dévenir « spécialiste » en ces matières, en autant que la motivation et l'enthouiasme y soit. Donc, possibilité que n'importe quel charlatan ou arnaqueur puisse se mêler aux cours et devenir ensuite « spécialiste » en ces matières.

secundo : plus le montant de l'inscription et des coûts pour les cours est élevé, moins exigeant est le formulaire ou, autrement dit, les conditions pour suivre les cours et y persévérer, en autant que l'étudiant débourse en grand pour ces cours. Donc, le but premier de ces écoles n'est pas de former de véritables spécialistes qui seront vraiment capables de donner des soins appropriés plus tard, mais bien d'amener à leurs cours des candidats (dirait-on « naïfs ») prêts à débourser les sommes exigées pour suivre les cours dans ces institutions.

Donc, comme toujours, la position des Sceptiques est pertinente et appropriée à l'actualité : il y a lieu de montrer et de dénoncer les aspects non-sérieux, farfelus, non crédibles de la plupart de ces institutions qui se gargarisent de donner des cours reconnus par le Ministère de l'Éducation et qui sont reconnus par ledit Ministère, plus tard, en matière d'accréditation professionnelle de « spécialiste en médecine douce ».

Pour ceux qui sont intéressés à découvrir ces nouvelles techniques de soins ou thérapies, je leur suggère la lecture de la section consacrée aux annonces d'écoles et d'institutions « médicales », dans le cahier Santé de La Presse, édition du dimanche. Vous y apprendrez des perles en matière de moyens de guérir, soulager, la nature humaine, son corps, son esprit, son cerveau, et le reste...

À la prochaine,

Claudius