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Continuons avec GARRETT et laissons braire les ânes!


Re: Re:Precision utile et necessaire ici -- Mario T.
Posted by GATTI , Mar 16,2002,11:41 Index  Forum

Les similitudes de comportement entre Cayce et Garrett sont facile a voir:

Si vous voulez les details de l'histoire concernant le piloteHinchliffe
mort accidentellement en mer dites le .Ici nous avons en presence la femme du pilote et deux spirites.Mme EARL qui travaillait avec la planchettes ouiya et qui a demandé l'aide a un autre medium plus performant : Madame GARRETT.
Impressionant hein!


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EXTRAIT DE L'ouvrage de John FULLER "Ces pilotes messagers de l'au-delà"

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Elles montèrent l’escalier, passèrent la bibliothèque pleine à craquer d’ouvrages sur le métapsychisme, et s’installèrent au second étage dans une pièce confortable et pimpante. Emilie se sentit immédiatement à l’aise.
Elles furent accueillies par Eileen Garrett qui conquit Emilie par sa cordialité chaleureuse et son sourire communicatif. La jeune veuve ne s’attendait pas à rencontrer une femme si cultivée et élégamment habillée. Elle avait encore en tête l’image stéréotypée de la bohémienne coiffée d’un châle et disant la bonne aventure. Soulagée que ce ne fût pas le cas, Emilie sentit ses peurs s’apaiser.
Les trois femmes s’assirent près de Ia cheminée. Emilie ne fut pas présentée par son nom, mais seulement comme une amie de Mme Earl. Il est courant de cacher l’identité d’une personne en quête de renseignements. Bien entendu, cela ne garantissait pas que des informations concernant cette personne ne parviennent au médium par des voies conscientes ou inconscientes. Dans le cas présent, l’anonymat n’était pas essentiel, de toute façon. Ce qu’Emilie cherchait c’était des faits, des révélations qui pourraient la convaincre de la réalité de la communication. I1 faudrait sans doute réunir un nombre considérable de petits faits précis et indiscutables, car c’était une femme à l’esprit pratique et analytique qui trierait et évaluerait les données avec objectivité. Avant que la séance ne commence, Eileen Garrett expliqua qu’elle avait ce qu’on appelle un "guide" ou "contrôle". La voix de ce contrôle se faisait habituellement entendre après qu’elle se fut mise en état de transe. Alors, cette entité prenait temporairement le contrôle du médium endormi, y compris les organes de la parole. Le médium n’était plus alors qu’une voie de communication, et n’avait pas conscience, ou peu conscience, de ce qui se disait par sa bouche.
Aucune communication n’était parfaite. L’esprit conscient du médium pouvait parfois intervenir ; la voie de communication pouvait être troublée par des parasites ou des interférences sur sa
longueur d’ondes. Il pouvait donc se produire des erreurs, mais ce n’était pas une raison pour rejeter l’ensemble des données transmises.

Eileen souligna également que la voix de transe pouvait aller et venir entre son guide, Uvani, et la personne avec laquelle on essayait de communiquer.

Cela créait des changements de diction et de points de vue qui, pour être intelligibles, demandaient à être distingués et analysés avec attention car ces changements pouvaient prendre place au milieu d’une phrase.

Emilie se tint prête. Elle plaça son bloc-notes sur son genou, crayon en main. Elle se félicitait d’avoir appris à prendre en sténo. Cela allait lui permettre de transcrire très exactement tout ce qui serait dit et de l’analyser plus tard avec toute la rigueur souhaitable.

La jeune femme avait fait la connaissance du capitaine Walter Raymond Hinchliffe quand il était chef pilote de la Royal Dutch Airlines; elle-même était secrétaire de direction du directeur général de cette même compagnie aérienne. Ce travail demandait justesse et précision, qualités qu’on lui reconnaissait volontiers. Tout ce qui avait trait à l’aviation et même son jargon lui étaient familiers. Elle était donc bien équipée pour vérifier et évaluer tout renseignement de ce type qui lui serait transmis. Cela allait lui être fort utile, pensait la jeune femme, bien décidée à utiliser tous ses atouts.
Eileen Garrett se mit à adopter un rythme de respiration profonde. Quelques instants plus tard, elle parut endormie.

Puis, elle changea de position dans son fauteuil. Lentement, elle se redressa, s’assit toute droite, bras croisés à Ia manière orientale, et s’inclina devant son invitée.
Quelque peu désemparée, Emilie regarda autour d’elle. Le côté pimpant et accueillant de la pièce, et le soleil qui inondait la fenêtre la rassérénèrent.
La voix d’Uvani, dont le son et la personnalité restaient un mystère pour Eileen, se fit alors entendre. Son accent britannique raffiné se mua en une profonde voix de basse s’exprimant à la cadence orientale.
Emilie serra son crayon et attendit.

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Les premiers mots d’Uvani sortent des lèvres d’Eileen Garrett. Le médium se pencha dans la direction d’Emilie :
"Vous n’êtes jamais venue ici auparavant, dit la voix d’Uvani. Il y a deux ou trois personnes autour de vous. L’une d’elles est une dame, autour de soixante-deux ou soixante cinq ans. Petite. Elise ou Elisabeth."

Emilie commença à prendre en sténo. Sa grand-mère s’appelait Elisabeth. Elle devait avoir dans les soixante-cinq ans quand elle est morte; une femme très frêle, en effet.
 Vous ne connaissez rien au spiritisme, mais vous êtes très impressionnable, poursuivit la voix. Votre mère a été très inquiète et déprimée à votre sujet. Autour de vous, il y a de la tristesse, des doutes, de l’anxiété.
C’était indiscutable. Emilie savait que cela ne se reflétait que trop clairement sur son visage et dans son comportement. Elle attendit d’autres renseignements.
 Voici quelqu’un qui vient. I1 vous est précieux. Un très jeune homme. Il est parti soudainement. Il était alerte et plein de vie. Vous avez dû sentir sa présence. Il est mort d’une forte congestion du coeur et des poumons, mais il était inconscient. Emilie transcrivait rapidement, faisant appel à sa compétence professionnelle. Cela l’aidait à contrôler ses émotions. La congestion... s’était-il noyé ? Pas de conclusion hâtive. I1 fallait qu’elle soit sûre.
 Maintenant, dit la voix d’Uvani par l’entremise d’Eileen, il me montre des portraits. I1 mentionne le nom de Joan, la petite Joan. Il était plein de force, plein de vitesse. Peut-être des voitures ou des avions. I1 est décédé après avoir volé dans un aéroplane. I1 dit que ce n’était la faute de personne. I1 avait trente-trois ans.
Oui, pensait Emilie. Tout était vrai, ou très proche de la vérité.
Raymond appelait leur petite fille de quatre ans "petite joan". L’âge était exact. Cela dit, tous ces renseignements auraient peut-être pu être obtenus par des voies normales. Il fallait attendre encore. I1 ne fallait pas juger précipitamment.
 I1 me donne l’impression de vous aimer beaucoup, continua la voix d’Uvani. I1 avait beaucoup de fraîcheur et de légèreté. I1 était très apprécié par tous. Un excellent mécanicien, et très doué pour tout ce qui concerne les voitures, la vitesse, les moteurs. La fin a été rapide. I1 souffre de ses yeux. I1 ne cesse de frotter l’un d’eux. Qu’est-il arrivé à un oeil ?
Emilie n’était pas sûre qu’il fallait répondre.
 I1 portait un bandeau sur l’oeil, dit-elle après un instant d’hésitation.
 Ce doit être votre mari, continua la voix d’Uvani. Il ne cesse de montrer une bague à un doigt. S’était-il marié deux fois ? A moins que vous ne possédiez deux anneaux de mariage ? En effet, bien qu’elle n’en portât jamais qu’un à la fois, ils en avaient deux. Les informations spécifiques s’accumulaient, mais il était encore beaucoup trop tôt pour qu’Emilie accepte d’être convaincue. Elle continua de prendre en sténo, en s’appliquant à transcrire exactement chaque mot comme il venait.
 Il parle d’un petit bébé. Le bébé n’est pas seul. Il mentionne de nouveau le nom de Joan. Quand il s’est écrasé, il avait en sa possession un portrait de Joan. Il demande : avez-vous la montre qu’il vous a donnée, avec son nom gravé ? Il veut que vous la portiez. Il dit : " Ne t’inquiète pas de ma montre. "