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Re:Re:R:R:«Le syndrome du berger»


Re: Re:R:R:«Le syndrome du berger» -- Jean-Francois
Posted by korg , Mar 17,2002,13:53 Index  Forum

Jean-François: «Comme Bill le dit, la science montre aussi un contingent de déviants pathologiques. Tout système éducatif et/ou culturel produit un certain nombre d'obsédés.»

Je suis tout à fait d'accord avec cet argument, et comme le souligne Bill l'amour est aussi un thème fréquent dans certaines déviances. Donc d'accord qualitativement oui, mais qu'en est-il quantitativement, en terme de fréquence ? Les cas de pathologie grave (qui mènent à des actes criminels par exemple) sont-ils aussi fréquemment associés à une lubie d'ordre scientifique qu'une d'ordre amoureux ou encore d'ordre religieux ? À mon avis, et je peux me tromper, il me semble que la religion (au sens large) l'emporte haut la main, toutes sociétés et toutes époques confondues. Bien sûr elle est plus répandue et plus accessible dans les différentes sociétés que la physique quantique peut l’être, mais pas vraiment plus que l'amour (sous toutes ses formes) qui lui aussi connaît une très bonne dispersion.

Si les pathologies déviantes sont associables à une déresponsabilisation de l’individu, est-ce que les religions ne sont pas, par essence, des matrices d’autorité divine qui sous certains angles supplanteront l’autorité humaine et donc dans une certaine mesure et dans certains cas déresponsabiliseront l’adepte.

Bon, c’est peut-être moi qui suis porté à «bouffer du curé», mais lorsqu’on dit, pour ne prendre que cet exemple, dans le Notre-Père «..que Ta volonté soit faite sur terre comme au ciel..» je ne peux m’empêcher d’y voir un appel à l’infantilisation, bénin certes mais avec les conséquences parfois dramatiques que cela peut engendrer.

Korg


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