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Re:Des clones?


Re: Des clones? -- Denis
Posted by GATTI (Gatti,GATTI), Apr 02,2002,03:42 Index  Forum

Je m'expliquerai plus en detail sur M106 mais nier tout ce qui aété contaté par l'entourage d'Y A de Malestroit est une aberration et surtout c'est antiscientifique.
En attendant lis bien ceci:
Dans l'ouvrage souvent cité de Laurentin et Mahéo, bilocation et translation sont intimement mêlées. Néanmoins, individuellement, le classement du cas a été effectué. Voici un exemple intéressant, à un niveau phénoménologique, par la précision durécit de son déroulement (p.15) :

Le 1° juillet 1923, à huit heures un quart, Mère Madeleine se rend dans la chambre d'Yvonne-Aimée à Malestroit. Elle l'avait laissée avec une fièvre de 40o 5 et un enveloppement humide. Elle raconte : "J'ai trouvé le lit vide, en désordre, le linge mouillé qui l'enveloppait, jeté sur la descente de lit [...) J'ai regardé si elle avait pris ses vêtements : robe manteau, souliers, tout était en place. [...] Vers neuf heure;et demie, j'ai entendu frapper deux petits coups dans le bureau [...), j'y suis allée de suite. [...) J'y étais à peine que j'ai entendu au 3 [la chambre d'Y-A) le bruit de quelqu'un qui se met au lit. Immédiatement, j'y suis retournée. Yvonne (Pages 212 et213) était couchée et dormait profondément. [...] Je l'ai réveillée [...] Voici ce qu'elle m'a raconté : comme je venais de la quitter, elle a ressenti la secousse électrique qui est le prélude ordinaire de ces expéditions-là. [...] Elle est comme tombée en syncope et s'est retrouvée dans la rue d'une grande ville [en Allemagne] [...). Elle a marché dans la rue environ un quart d'heure. [...] Elle s'est arrêtée devant une grande porte cochère. [...] Au second étage, elle a sonné (...], elle a demandé la maîtresse de maison. [...J Yvonne ignorait complètement l'objet de sa visite. Elle m'a dit avoir été saisie d'une angoisse inexprimable à ce moment-là. Mais les mots sont venus sur ses lèvres en temps voulu. [Suit le récit de la visite.] Dans la rue elle a marché quelques minutes puis s'est sentie reprise. [...] Elle a perdu connaissance pour être réveillée par moi. Elle a mis une heure un quart à faire le "voyage."

Notes

1. Roll, W.,  The changing perspective on life after death , Advances in
Parapsychological Research, New York, Plenum Press, vol. 3, 1982,
p. 212-217, cité par Hardy,1986, p.149 sq.
2. Bender, H.,  Der Rosenheim Spuk : ein Fall spontaner Psychokinese ,
Parapsychol. Grensgeb. Psychol.,1968, II,104-112.
3. Doukan, G.,  La parapsychologie n'est plus ce qu'elle était  Bulletin de , ,p ,
1 AGMF,1978, 94 .17.
4. Dans la Revue métapsychique, juin 1966.
5. Bender, H.,  New developments in Poltergeist Research , Proceedings
of the Parapsychological Association,1969, 6, p. 81-102.
Ce récit a été consigné par écrit dès le lendemain, ce quiexplique sa précision (document no 394, daté du 2 juillet 1923). Plusieurs éléments sont retrouvés dans d'autres récits. Outre l'instantanéité des déplacements, la "secousse" que les témoins des voyages d'Yvonne-Aimée ont souvent notée comme caractéristique du " départ". La double annihilation de la conscience, profonde (assimilable à une syncope), rappelle la nécessité de la disparition de la conscience dans les phénomènes paranormaux majeurs. Enfin, le fait de délivrer son message hors de toute volonté a déjà été évoqué page 103.