En fait, je pense que l'idée de base des concepteurs du disque est qu'en entraînant l'activité sensorielle (oreille, principalement, mais aussi, peut-être, les récepteurs tactiles) à une fréquence donnée, c'est tout le cerveau qui finira par être actif à cette fréquence. Si c'est ça, c'est qu'il n'ont même pas pris la peine de se renseigner sur comment marche le cerveau.
En fait, il n'y a pas de correspondance entre la fréquence de l'activité (neurale) d'analyse des fréquence et la fréquence de stimulation. Le cerveau est plutôt organisé de manière à ce que certaines cellules soient actives (et toujours actives, plus ou moins selon lintensité du son) lorsque l'oreille perçoit un son possédant une fréquence donnée. (Pour parler jargon: les relais auditifs primaires sont organisés de manière tonotopique, i.e., en "cartes de fréquence"). De plus, il y a plusieurs mécanismes d'analyse d'autres propriétés du son qui opèrent parallèlement à l'analyse de la fréquence du son (comparaisons binaurales servant à déterminer la source sonore, etc.). Tout ça fait que la fréquence qui stimule l'oreille est entièrement transformée par les mécanismes d'analyse.
Qu'un disque de musique douce ou répétitive finisse par lasser l'attention et induire une sorte de torpeur ne m'apparaît pas anormal. D'autant plus que ces disques sont fait pour être écoutés dans des conditions propices à la rêverie. Mais, c'est bien là la plus grande propriété que je leur concède. Une étude sérieuse me donne tort?
Jean-François
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