Maintenant: onde polarisée circulairement.
Premièrement, ça existe. Deuxièmement, c'est un peu rude à expliquer comme ça. Je vais essayer quelque chose et si c'est pas assez vulgarisé/incompréhensible, dis-le et je recommence.
Une onde électromagnétique (de la lumière) possède un partie de champ magnétique et une partie de champ électrique. Le champ magnétique n'ayant d'effet direct, en optique ondulatoire, on l'oublie et on parle uniquement du champ électrique.
La lumière (disons qu'elle se propage selon l'axe z) possède deux composante de champ électrique, une en x et une en y. Si l'une des deux est nulle, on a une polarisation linéaire:
E_x ~ A exp i*(wt-kz)
E_y = 0
où w est la fréquence de la lumière (photon d'énergie hbar * w) et k, le vecteur d'onde (grosso modo sa vitesse), et i = (-1)^(1/2), le nombre imaginaire.
Si la composante y est non nulle, voici:
E_x ~ A exp i*(wt-kz) ; (exp i*machin est équivalent à cos(machin) dans ce contexte)
E_y ~ B exp i*(wt-kz + phi)
où phi est la phase relative entre les deux. Si phi vaut zéro, les deux composantes sont en phase (phi = 0) et que B = A, on a une polarisation linéaire dans un plan à 45 degré de l'axe x (ou y). Si B n'égale pas A, on a une polarisation linéaire dans un plan qui est à un angle de arctan (B/A). si phi = 180 degré et que A = B, la composante x et y sont en anti-phase; lorsque E_x est maximum, E_y est minimum et vice versa. C'est ce que l'on nomme "polarisation circulaire". Selon qui phi = +/- 180 degré, on aura une polarisation cirulaire gauche ou droite (je me souvient plus lequel est lequel...). Si B et A sont différent et que phi = 180, on a une polarisation elliptique. Dans ce cas, on pourrait faire varier phi de manière à retrouver une polarisation circulaire. De même que si A = B et que phi est ni égal à 0 ni à 360 ni à 180 (pour phi compris entre 0 et 360) on a aussi une polarisation elliptique. Donc, jouer avec phi ou avec B, c'est la même opération physique.
En gros c'est ça.
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