À l'époque des premiers combats féministes, on justifiait les différences de rôles et les métiers réservés à partir des différences présumées entre le tempérament des femmes et celui des hommes. Les féministes de l'époque niaient cette différence qu'elles expliquaient par une simple différence éducative. Comme argument, elles exploitaient souvent les recherches de Margaret Mead. L'ethnologue Mead avait observé des tribus où les rôles guerriers étaient essentiellement assumés par les femmes. Mead y voyait une preuve que la " combativité " présumée des hommes était purement éducative. Les féministes modernes exploitent toujours cet argument. Pourtant …
Lorsqu'il s'agit de parler de " violence contre les femmes ", l'un des chevaux de bataille des féministes modernes, c'est une autre histoire. Là, pas question de nier des différences de tempérament. Les hommes sont violents par nature.
Même chose lorsqu'il s'agit de justifier l'avantage que les femmes conservent dans les chicanes de garde d'enfants.
Les féministes réalisent donc le tour de force d'affirmer simultanément qu'il n'y a pas de différences de tempérament d'origine naturelle et qu'il y a des différences de tempérament d'origine naturelle.
En fait, ça n'a pas beaucoup d'importance pour ces militantes. L'important pour elles est de montrer que : L'HOMME EST FONDAMENTALEMENT MAUVAIS ET IL PERSÉCUTE LA FEMME FONDAMENTLEMENT BONNE.
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