Démonstration pour sceptiques cons! Plus taré, on meurt!
Re: Re:Re2:Démonstration pour sceptiques cons! Plus taré, on meur! -- GATTI
Posted by l'observateur , Apr 17,2002,16:15 Post Reply Forum
Je suis un observateur connu de ce forum, mais de temps en temps un peu d'anonymat ça fait du bien! En tout cas vous avez compris que je suis à 100% solidaire avec vous.
A part ça je n'ai pas compris ce que vous avez voulu dire part:
"SI VOUS VOULEZ LES VOYANCES D'ossowiecki dites le ,c(est consternant"
En quoi cela est-il consternant?
Je profite pour vous dire que vous avez raison d'insister sur ce forum, il n'y a aucune raison que les "posteurs" passagers n'écoutent que leur son de cloche qui sonne faux à casser les oreilles.
Cordialement
REPONSE de GATTI
Pour aborder sereinement les dossier du paranormal il faut imperativement faire un retour arrière sur la matapsychique du début du siècle. Je comprends volontiers l'émoi des scientifiques (sceptiques par définition) peu avertis des derniers progrès de la physique quand on leur avance tout de go que le paranormal est truffé de phénomènes physiques ahurissants liés a des apparitions d'objets inexplicables (ou disparition) , autant pour notre lucidité autant que pour notre équilibre mental. Nous pourrions même dire que la grande majorité des phénomènes allégués par les témoignages paranormaux deviendront normaux d'ici quelque dizaines années lorsque la physique pourra expliquer par les équations et par l'expérience le principe de fonctionnement des dématérialisations d'objets qui pourra être mis provisoirement sous forme de mega-onde invisible sans impliquer pour autant la destruction de cet objet .
Pour mettre tout le monde en confiance sur l'intérêt énorme des travaux anciens de la métapsychique, il faudra y aller doucement et ne pas affirmer d'entré de jeu des phénomènes tellement inacceptables aux gens bien construits spirituellement qu'ils les réfutent pour des questions de savoir vivre .Ils ne peuvent pas admettre devant leur entourage des faits qui ne pourraient que les ridiculiser. Il est donc naturel dans ces conditions que les progrès de la science restent dans des limites raisonnables. Chaque chose en son temps sinon c'est le bûcher comme Jordanno BRUNO en a fait la triste expérience.
Pour ne pas froisser les esprits fragiles , méthodiques, mathématiques , organisés qui tiennent les rennes de la science acquise, nous allons introduire en premier lieu le sujet de la voyance en apportant des arguments difficilement réfutables. Au travers des dossier A. DIDIER et S; OSSOWIECKI tout un chacun peut assez facilement s'interroger sur la "consistance" de la prouesse sans pour autant en perdre la raison si les arguments prouvant la véracité des faits s'avéraient acceptables par l'ensemble des esprits scientifiques, même les plus bornés.
Aucun sceptique si "extrémiste" et borné soit-il ne pourrait soutenir que les deux voyants en question pourraient passer toute une vie a faire des démonstrations sous contrôle stricte (de personnalités renommées pour leur intransigeance) sans qu'ils soient démasqués.
Voici les faits e voyance en question dont Lyall WATSON une personnalité respéctée en BIOLOGIE à repris les éléments dans ses écrits:
DIDIER (Alexis). -
D'abord artiste dramatique aux environs de 1845, Alexis Didier, chez qui les facultés méta-
gnomiques se révélèrent très tôt, abandonna la carrière artistique pour mettre ses dons merveilleux à la disposition de ses semblables. C'est, selon l'expression de l'époque, dans un état de somnambulisme (c'est-à-dire de transe légère) provoqué par son assistant, le cc magnétiseur Marcillet, qu'il faisait ses voyances. Afin de répandre le spiritualisme en le démontrant par des faits, il opérait volontiers au domicile de notabilités devant une assistance de choix, et, de plus, donnait des séances gratuites dans des milieux modestes. I1 opéra ainsi jusqu'en 1871 et mourut en 1886.
Au duc de Montpensier, et en présence de la reine Christine, il précisa la nature d'un objet renfermé dans un coffre, en l'occurrence un œuf en sucre contenant lui-même des bonbons anisés, ce dernier détail étant ignoré par le duc. A la comtesse de Modène, il donna l'origine d'un médaillon et indiqua qu'il renfermait une mèche de cheveux provenant d'Agnès Sorel, ce qui était exact. Au comte de Saint Aulaire, qui avait qualifié les phénomènes de voyance de billevesées a, il lut, par clairvoyance, une phrase écrite sur un papier plié en quatre placé dans une enveloppe épaisse solidement cachetée et scellée. Après quoi, le comte devint l'un des plus fidèles adeptes d'Alexis Didier.
I1 décrivait, à distance et avec la plus grande facilité, des lieux, des scènes et des objets.
Alexandre Dumas entra aussi en relations avec Alexis Didier. Dans le Journal des Débats du 13 septembre 1847, il raconte que le clairvoyant le convertit totalement aux phénomènes surnaturels par son pouvoir de deviner les cartes à jouer, de lire dans un livre fermé, de voir à travers les murs, d'identifier le texte d'une lettre renfermée dans une enveloppe, etc.
Mais, de tous les témoignages en faveur d'Alexis Didier, le plus probant est certainement celui de Robert-Houdin. Après une première séance, à la suite de laquelle le célèbre prestidigitateur déclara :
" Plus je réfléchis, plus il m'est impossible de ranger les faits présentés par Alexis Didier. parmi ceux qui font l'objet de mon art et de mes travaux , il assista à une seconde séance, cc en prenant, dit-il, de bien plus grandes précautions qu'à la première, car, me méfiant de moi-même, je me fis accompagner d'un de mes amis dont le caractère calme pouvait apprécier froidement et établir une sorte d'équilibre dans mon jugement ."Je suis revenu de cette séance, aussi émerveillé que je puis l'être et persuadé qu'il est tout d fait impossible que le hasard. ou l'adresse puissent jamais produire des effets aussi merveilleux. "
OSSOWIECKI (Stéphan), né en 1877. -
Les traits essentiels de la vie du grand médium polonais Stéphan Ossowiecki ont été donnés par le Dr Geley dans son livre :
L'Ectopla.rmie et la Clairvoyance d'où nous extrayons les passages suivants :
<c M. Stéphan Ossowiecki est né en 1877, de père et mère polonais. Sa grand-mère paternelle était renommée, dans son entourage, pour ses dons de clairvoyance. Sa mère présente les mêmes facultés, moins développées toutefois (pressentiments, prémonitions). L'un de ses frères possède aussi des dons de lucidité...
Dès sa plus tendre enfance, Stéphan Ossowiecki remarqua qu'il possédait la faculté de lecture de pensées. I
s'amusait, jouant avec ses petits camarades, à deviner des phrases ou des chiffres pensés par eux.
cc A dix-sept ans, il entra à l'Institut des Ingénieurs de Petrograd, la grande école technique de Russie et y resta jusqu'à vingt ans. Ses dons de clairvoyance se manifestèrent spontanément -, Ossowiecki indiqua tout d'abord qu'il était.. L'un des procédés d'interrogation les plus utilisés à l'école consistait à faire tirer au hasard, par les étudiants, les questions qu'ils devaient traiter et qui étaient sous enveloppes cachetées.
cc Ossowiecki se faisait un jeu, au grand ahurissement de ses professeurs, de répondre sans avoir écacheté l'enveloppe. La réponse était toujours exactement celle qui se rapportait à la question.
e Au sortir de l'Institut des Ingénieurs, Ossowiecki fit un stage â Francfort-sur-le-Main comme ingénieur dans une grande fabrique de couleurs.
cc Son don de lire les plis cachetés, qu'il avait déjà étant étudiant, se développa surtout à partir de trente-cinq ans. Son don de lucidité est peut-être plus marqué encore en ce qui concerne la pénétration de la personnalité humaine qu'en ce qui concerne la lecture d'un pli cacheté. I1 semble que la plupart, sinon toutes les personnes mises en sa présence, n'ont plus aucun secret pour Ossowiecki. I1 pénètre parfois leurs pensées les plus intimes, lit comme dans un livre ouvert leur passé, leur présent et même leur avenir. Enfin, S. Ossowiecki est capable de retrouver des objets perdus ou volés. Mis en contact avec telle ou telle personne ayant perdu un objet, il peut, après quelques instants de concentration mentale, dire où cet objet se trouve, dans quelles conditions il a été perdu, décrire la personne qui l'a trouvé ou volé, etc.
Ossowiecki fut étudié, en 1923, par le Dr Geley à l'Institut Métapsychique International. Avec la plus grande facilité, il lut les écrits et reproduisit des dessins placés sous enveloppe. En outre, à quelques personnes qui assis taient le Dr Geley, il révéla des faits concernant leur passé, leur présent et leur avenir. Certaines d'entre elles furent littéralement stupéfaites et même atterrées par les révélations que leur fit l'extraordinaire voyant.
Interrogé sur les conditions dans lesquelles s'exerçaient Il était incapable, dans son état normal, de réaliser une voyance. Ses pouvoirs ne se manifestaient que dans l'état de transe qu'il ne pouvait maintenir que pendant un temps relativement court et qu'il obtenait plus ou moins facilement suivant ses dispositions. Tout ce qui surexcitait ou accaparait sa pensée consciente : préoccupations, ennuis, présence de personnes hostiles ou simplement sceptiques, etc.,y faisait obstacle.
cc Pour entrer en transe, précisa Ossowiecki, je me dis d'abord qu'il faut que j'y arrive, puis je fais effort pour ne plus penser à rien et j'attends. J'attends pendant quelques minutes, parfois un quart d'heure, une demi heure.I1 arrive que mon attente soit vaine, la transe ne se produit pas. Quand elle va se produire, je sens ma tête devenir chaude, très chaude; mes mains se refroidissent. Dès lors, je sais que je vais être en possession de mes facultés. Bientôt, je perds peu à peu conscience de ce qui m'entoure et je vois, j'entends, je sens, je dis ce qui m'a été demandé de révéler.
A cette phase de la transe, Ossowiecki avait le visage empourpré et les. pulsations de son pouls étaient de 90 à 100 â la minute. Ses informations métagnomiques se présentaient généralement sous la forme d'hallucinations visuelles. Lorsqu'il devait, par exemple, détecter une phrase écrite, il avait l'impression de la voir devant lui et il la lisait comme si elle avait été réelle. Parfois, l'hallucination était auditive.
Ossowiecki entendait la phrase. Quelque fois également, une impulsion motrice verbale lui faisait prononcer la phrase d'une manière inconsciente.
La fin de S. Ossowiecki fut tragique. Le grand métagnome a été exécuté par les nazis au cours de la guerre 1939-1945, dans des conditions encore mal déterminées.
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