Médecine et Hygiène 2000, 58; 570-2: "Usage personnel de pratiques relevant des médecines douces ou alternatives parmi les médecins suisses"
Résumé:
"L'importance de l'utilisation pour des besoins personnels de pratiques relevant des médecinse douces ou alternatives parmi les médecins est rès mal connue. Elle pourrait avoir plusieurs implications notamment par rapport à l'effort actuel de promotion de pratiues médicales fondées sur des preuves d'efficacité (Evidence-based medicine, EBM).
Méthodologie: enquête par questionnaire auprès d'un échantillon représentatifs de 610 médeins suisses avec droit de pratique.
Résultats: Quarante-six % des répondants ont reconnu avoir utilisé pour eux-mêmes des pratiques relevant des médecines douces ou alternatives. L'homéopathie a été la plus fréquemment citée parmi les usagesr (55%) ...
Conclusion: la prévalence de l'utilisation personnelle de pratiques relevant des médecines douces parmi le corps médical suisse est substantielle et comparable à celle de la population générale. Compte tenu de l'effort actuel de promotion de pratiques médicales fondées sur les principes de l'EBM, ces résultats jettent le doute de l'efficacité de ces efforts. ....."
Les auteurs concluent que:
".. nos résultats soulignent encore une fos l'urgence qu'il y aurait à procéder à des recherches sérieuses et systématiques pour apporter un peu de lumière sur l'efficacité pourle moment controversée des différentes thérapies se réclamant des médecines complémentaires."
PS: il y a encore une majorité de médecins mâles en Suisse ;-)
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