Pour ce qui est de Randi, je m'abstiendrai de commentaires vu que je ne le connais pas suffisament.
Par contre, j'ai peut-être une idée pour faire sortir la proposition "le PSI existe" de son apparent statut de théorie irréfutable (au sens popperien). J'ignore si elle a déjà été mise en application mais voici mon idée :
Si, comme tu le supposes, les tentatives de démontrer l'existence du paranormal échouent parce que le facteur émotion joue et que les sceptiques, par leur doute, ont une influence sur ce facteur émotion, alors, peut-être qu'une solution pour s'en sortir serait de réaliser des manips communes sceptiques/parapsys. Pour s'assurer que le climat émotionnel et les "influences psychokinétiques" supposées par certains parapsys soient favorables à l'émergence de phénomènes PSI, les parapsys pourraient même être en surnombre par rapport aux sceptiques, mais les sceptiques garderaient l'oeil vigilant.
En clair :
- les sceptiques :
1) créeraient par leur présence un climat défavorable à l'obtention d'un effet PSI
2) pourraient contrôler toutes les étapes de l'expérience et vérifier si le résultat est significatif
- les parapsy :
1) créeraient par leur présence un climat favorable à l'obtention d'un effet PSI qui SURCOMPENSERAIT théoriquement le climat défavorable produit par les sceptiques
2) pourraient bien sûr, eux aussi, contrôler toutes les étapes de l'expérience et vérifier si le résultat est significatif
- Au terme de l'expérience, la conclusion générale "un effet PSI semble exister" pourraient être émise en cas de convergence des conclusions particulières de chaque "camps" pour cette affirmation. En cas de divergence dans les conclusions particulières de chaque "camps", il faudrait discuter pour voir ce qui ne va pas dans l'un des deux "camps".
Cela paraît-il rationnel à tout le monde ?
Bien cordialement,
Mikaël
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