Je conviens que vos échanges avec Bruno et Platecarpus ont été plus polis que vos autres avec Pierre, JF et moi. Tous les hommes ne sont pas également patients.
Je ne suis pas du type haineux, je suis du type pressé. On se r'fait pas. L'idée que, dans six mois, nous soyons toujours au même point me déplaît un tipeu. Tout simplement.
Or, discuter avec vous, c'est un peu comme jouer une partie d'échecs sur un chat. Pas moyen de vous "planter", comme vous dites (moi, je dirais plutôt "vous mettre le nez sur vos contradictions").
Pourquoi ne voulez-vous pas qu'on joue sur un échiquier plutôt que sur un chat?
Il suffirait de remplacer le style libre par une série de questions en "OUI ou NON ou probabilité" ("je ne sais pas" étant grosso modo équivalent à p=½). Et le premier qui pourra montrer à l'autre que ses réponses aux questions Qn et Qk sont logiquement contradictoires aura gagné la partie. Chiche.
Évidemment, des questions, ça me gênerait d'être le seul à en poser.
Tenez, toujours pour gagner du temps, je commence (en remettant le compteur à zéro).
Vous avez proclamé plusieurs fois que vous ne croyez pas aux mesures de distance en astronomie. Je suis curieux de savoir OÙ vous lâchez la science. Aussi, pour éviter les formulations tordues, je remplace les questions en "sommes-nous d'accord que..." par des affirmations (puisqu'on y répondra par oui, non ou une probabilité subjective).
Voici donc A1, A2 et A3.
A1 : "La distance du Soleil est connue avec une erreur relative inférieure à 0.01%"
A2 : "La distance de l'étoile Sirius est connue avec une erreur relative inférieure à 2%"
A3 : "La distance de la galaxie d'Andromède est connue avec une erreur relative inférieure à 30%".
Pour jouer franc jeu, je vous donne mes trois réponses: P(A1) = 99.999%, P(A2) = 99% , P(A3) = 99%.
Cordialités,
Denis
P.S. Vous dites "Vous êtes déjà convaincu à l’avance que vous avez raison. (soupir)". Sur certains sujets, vous avez raison. Pas sur tous. Et vous?