Seulement Julien part de l'observation de la complexité quand l'association est la plus poussée, c'est ça et seulement ça qui compte pour lui. Ensuite, il isole cet exemple du monde réel (pas de contexte possible), prétend que cette association est absolue et nécessaire (en sous-entendant qu'elle a été créée dans ce but), ne démontre pas que cette association est absolue et nécessaire (comment le pourrait-il?), tient à ce qu'un système évolutif contienne toutes les étapes qui la rende absolue et nécessaire (selon lui), et nargue ceux qui n'arrivent pas à lui montrer un système moins complexe possédant quand même toutes les étapes.
Son problème majeur est le cercle vicieux dans sa réflexion: il part de l'a priori que la complexité de l'association est une nécessité pour prouver que la complexité de l'association est une nécessité. Sinon, comment pourrait-il rejeter qu'il existe des exemples d'associations où seules certaines étapes sont remplies? En particulier, quand toutes le sont sauf la nodulation proprement dite, qui nécessite une mutation chez les bactéries. Le fait que dans son "modèle" les mutations sont possibles rend pourtant parfaitement caduque son affirmation selon laquelle on observe de la "complexité irréductible". C'est pas impossible, simplement il faudrait qu'il le prouve. Mais, question "fardeau de la preuve impossible", Julien ne prend pas de risque mais en demande beaucoup à ses interlocuteurs.
C'est évidemment plus facile pour donner l'impression qu'on a raison... Ca reste une impression.
Jean-François