PIERRE :
Pour ce qui est de la politique, vous avez droit à votre opinion mais reconnaissez que ce n'est qu'une opinion et arrêtez de vous prendre pour une encyclopédie.
ÉVARISTE :
Soyez honnête, Pierre, et reconnaissez qu’on ne voit pas souvent quelqu’un qui ait des connaissances aussi étendues et sur tant de sujets que Florence.
Florence-en-douce-France (!) ne se prend pas pour une encyclopédie, elle est une encyclopédie.
Des personnes à la culture encyclopédique, ça existe, Pierre, et pas seulement dans les contes. Nous en avons une ici :-)
PIERRE :
Je vous ferai remarquer qu'ici au Québec, nous sommes très bien placés pour suivre de très près ce qui se passe au Sud. La frontière est à une demi-heure de chez moi et, à Montréal, nous captons tous les grands réseaux américains de télévision.
ÉVARISTE :
La proximité géographique n’est une garantie que de contamination sous toutes ses formes. C’est comme pour lire un livre, rien de tel que de l’éloigner un tipeu des yeux pour arriver à le lire.
PIERRE :
Je pense, comme Denis, que les Américains essayent de faire pour le mieux.
ÉVARISTE :
Moi je pense que ce bon vieux Évariste, toujours sage et modéré (!) : les Américains font pour le mieux quand ça fait leur affaire, par exemple s’il y a du pétrole en jeu.
PIERRE :
C'est sûr et certain qu'ils pensent à eux d'abord et qu'ils protègent leurs intérêts.
ÉVARISTE :
C’est normal, en effet.
PIERRE :
Mais, quand même, on ne va pas leur demander d'êtres des Sœurs Teresa.
ÉVARISTE :
Pourquoi pas ? Qu’avez-vous contre les bonnes soeurs, Teresa ou pas ? ;-)