L'église catholique et l'establishment musulman wahabite d'arabie saoudite ont une longue expérience du soutien à des mouvements parallèles qui, sous couvert d'oeuvres de bienfaisance, se livrent à un prosélytisme religieux et politique rarement de tendance progressiste.
Ces mouvements sont soutenus, généralement à bas bruit, lorsqu'ils restent dans une droite ligne compatible avec la politique du "gouvernement central". En cas de dérapage, on peut aisément les désavouer, mais l'expérience montre qu'on ne les abandonne jamais complètement. On se contente de montrer du doigt le dérapage d'une seule personne à la tête d'un seul chapitre de l'organisation en question. C'est bien pratique et ça permet de continuer après avoir sacrifié un "mouton noir" - bouc émissaire.
La $cientologie utilise aussi ce genre de tactique, qu'elle a, comme tout le reste, empruntée aux autres: pensons à ses sociétés-écran censées combattre la drogue (en fait remplacer une addiction par une autre), la criminalité, etc.