Au sujet de l'apostasie et de la « débaptisation » possibles, je pense avoir un élément de réponse à vous fournir.
Il y a quelques années, j'étais abonné à la revue La Libre Pensée du Québec, revue à tendance plutôt philosophique sur la question de la religion, de la foi, de la croyance, de l'athéisme, de l'irréligion et j'en passe. Plusieurs des rédacteurs de cette revue avaient publié un article où il était question, justement, du fait qu'ils avaient apostasié la religion catholique et que cela pouvait être fait en toute liberté et légitimité par quelque croyanct (catholique, s'entend...!) qui le désirait.
Et où, croyez-vous, fallait-il s'adresser pour cette procédure et reconnaissance d'apostasie à la religion catholique ? Ben , je vous le donne en mille (dollars), et vous allez tomber sur le dos en l'apprenant. Hé ben oui, pas plus loin que l'Archevêché de Montréal et du Québec lui-même, où cette « fonction » est réalisée là-même. Pas besoin d'aller à Rome et consulter sa Rote, ou un nébuleux office de la foi. Tout simplement, vous vous adressez à l'Archevêché de Montréal (ou de la ville principale de tout autre pays, je suppose), et envoyez une lettre en bonne et due forme où vous expliquez votre intention d'apostasier la religion catholique. L'Archevêché vous renverra par la Poste un document à signer, que vous renverrez audit Archevêché. Par la suite, le Vatican vous fera parvenir un papier authentifié par un évêque acceptant votre demande et reconnaissant que vous avez apostasié de libre consentement. Le point important que j'ai retenu de l'article publié par les auteurs est celui où il est fait mention que, par ailleurs, vous ne pouvez pas être enterré dans un cimetière catholique, après votre mort, et que vous devez prendre les dispositions légales pour ce faire. Reste à savoir si ces procédures valent tout le temps, l'énergie et l'argent dépensés pour faire reconnaître par l'Église votre intention. C'est à vous de le décider.
C.
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