Re:Re:Re2:schizophrénie et culture
Re: Re:Re2:schizophrénie et culture -- Stéphane
Houla, houla, du calme. Mon "diagnostic" quant à Gatti et consorts zozotériques n'est pas aussi précis: je travaille en proche contact avec des psychiatres, principalement dans le domaine de la douleur et leur fréquentation prolongée me déteint manifestement un peu dessus, mais mes compétences se limitent à être capable de relever des analogies entre des cas que j'ai été amenée à côtoyer, professionnellement comme personnellement.
Je précise que les psychiatres que je connais sont tous également médecins internistes et peu ou prou pharmacologues, ils ont donc un "biais" en faveur de critères objectifs (le terme en faveur est "evidence-based medicine", médecine basée sur les preuves). Le DSM IV est considéré entre autres comme un catalogue bien utile de symptômes pour orienter la thérapeutique et rédiger les rapports médicaux, pas comme la bible. On n'en est donc pas encore aux autodafés ni a signer des pétitions pour le banir, mais chaque étude qui enfonce un clou dans le cercueil des spéculations psychanalysantes sonne comme une douce musique aux oreilles des "objectivistes" (ce qui regroupe les psychiatres ayant quelques notions de neurologie et de pharmacologie).Quant à demander quoi que ce soit de concret à des psychiatres, je tente vainement d'obtenir de l'un d'entre eux un article de 2 pages sur la pharmacologie des antidépresseurs pour la newletter dont j'assure le secrétariat de rédaction ....
Florence