J'aime pas mal l'analogie de F.T., via les couleurs.
Là encore, la nuance est fine entre tes options 1 et 2 (adaptées).
1- Elles (les couleurs) sont très nombreuses ?
2- Elles sont peu nombreuses mais se mélangent en une grande diversité ?
Dans un sens, c'est (1). Je suis bien certain que plusieurs fabricants de peinture ont des tableaux avec des centaines de couleurs nommées, style "ocre de Venise" ou "bleu ecchymose". Mais, plus analytiquement, tout se réduit à 3 nombres. En couleurs, il y aurait 3 "races" primaires et une infinité de combinaisons.
Tu dis : Mais selon moi les humains sont bien plus complexes à classer ou à catégoriser que des couleurs.
Pleinement d'accord là-dessus. Je serais immensément surpris si on découvrait, par exemple, que tous les individus humains sont des combinaisons variables de, disons, une dizaine de "races primaires" fondamentales. C'est certainement plus subtil que ça. Moins linéaire.
Korg : "(Les humains) se définissent par une quantité quasi illimitée de critères autant innés qu'acquis."
Seul l'inné est pertinent dans la notion de race. L'acquis (culturel) touche plutôt l'ethnie. Il importe de maintenir la distinction si on veut éviter les dérapages et les malentendus. :-)
Korg : "Dans le fond et si on tient vraiment à parler de races, aussi bien dire qu'il y en a tout près de 6 milliards."
C'est une façon comme une autre de régler l'affaire. Mais ça ne nous avance pas d'un poil dans l'analyse des "clusters morphologiques" qu'on observe significativement sur le terrain.
Denis
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