Un bateau çà dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laissent
Puis, je me suis dit : Non, non ! Un poète ne nous aurait pas laissé que deux lignes. Et s'il l'avait fait, au moins elles auraient rimé comme dans l'ancienne poésie.
Je me suis dit : Non, non ! C'est plutôt la vieille tarte à la crème du "chacun son opinion". Cette expression fait les belles heures de fêtes de famille et entretient le mythe sur lequel reposent les "lignes ouvertes " de nos stations de radio québécoises.
Je m'amuse à dire que c'est un effet secondaire de la démocratie, mais en réalité je n'ai pas la plus petite idée de l'origine de cette croyance stupide qui veux que toutes les idées se valent, que la vérité est relative, que chacun son opinion, que … etc.
Je trouve cette idée chez les gogos, mais j'en retrouve également la trace chez des auteurs sérieux comme Adler (celui de la théorie de la communication) et chez Watzlawick (La réalité de la réalité). C'est une des bases philosophiques du zozothérisme militant. C'est très évident chez le Dr Guylaine Lanctôt. Je retrouve les mêmes bêtises chez les féministes qui dénoncent la "logique linéaire patriarcale " (je ne savais pas que la logique avait un sexe?) et chez les féministes plus sérieux comme Hoyenga & Hoyenga. (Il dois certainement y avoir des féministes qui ne pensent pas comme ça, mais je ne l'ai connais pas).
Avec mes étudiants, les bras me tombent parfois. Ils ne font pas la différence entre les questions :
La tour Eiffel est-elle à Paris?
La tour Eiffel est-elle belle?
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