Pour en revenir au sujet: ta définition des lois et politiques de droite et de gauche pêche par simplisme, d'autant plus qu'on a connu des gouvernements de tous bords appliquant un mélange de mesures plus ou moins sociales. En ce sens, la notion droite/gauche est fondamentalement simpliste et utile seulement pour classifier les gens (et la plupart du temps les "démoniser" - par exemple, lorsqu'on te rappelle ton soi-disant amour inconditionnel pour certain personnage à ton sud ;->). En fait, on ne peut qualifier le bord d'une loi/mesure/politique qu'en fonction des conditions du moment et par opposition à d'autres lois/mesures/politiques.
Par exemple, les lois protégeant la propriété privée ne sont pas "de droite". Appliquées équitablement, elles protègent autant les faibles que les forts (elles garantissent par ex. que le riche du coin ne peut pas venir te piquer l'élément de ta chaîne stéréo qui vient de tomber en panne chez lui).
Une façon grossière mais objective de quantifier le "réglage" gauche-droite d'une société, c'est en calculant le taux de taxation moyen en vigueur dans cette société. Autrement dit, le quotient Q = (ce qui est mis en commun)/(ce dont on dispose). Dans une société d'extrême droite (style Far West), on a Q = 0. Dans une société d'extrême gauche (style communisme radical) on a Q = 1
Toi, le juste milieu à ton goût, le mets-tu au-dessous ou au-dessus de 50%?
Pas mal, mais il me semblerait essentiel de pondérer cela avec l'usage qui est fait de ces taxes, soit ce qui en revient objectivement au citoyen lambda (écoles, infrastructure, santé, sécurité).
D'autre part, même dans une société style Far West ou libertarienne pronant l'abolition des taxes, celles-ci reviendront par la petite porte: l'infrastructure lourde nécessaire à la vie en commun ne peut se construire ni s'entretenir sans un certain volume de contributions communes, qu'il s'agisse de "corvée" ou de financement (il est à noter que dans toutes les sociétés, les riches/puissants/forts ont toujours pu éviter corvées, conscription, etc. par le paiement en numéraire). J'aime toujours lire les contorsions intellectuelles des avocats du "pas d'état" sur ces sujets, lorsque je n'ai pas un bon bouquin humoristique sous la main ...
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