Cher François ( dans le cadre de nos échanges épistolaires, puis-je tu commencer à employer votre prénom?). En retour, vous pourrez m’appeler Oxy. Y a que mes amis de toujours qui emploie ce mot affectueux. Et puis, certains jours de colère, vous pourriez vous tromper dans l’orthographe et m’appeler Occis. À votre convenance.
« qu’est-ce qui vous fait dire cela? »
Voyons, ne soyez pas trop humble. Vous possédez tant de qualités. Une des plus remarquables, est que vous êtes d’une telle limpidité que... tiens, je dirais plutôt que vous dégagez une belle naïveté.
Si, si. Je sais. Vous ne me croyez pas encore mais cela viendra. Faites-moi confiance. Quand j’aime une personne, je n’ai de cesse que de contribuer à la « ramieuter ». Tenez! Vous seriez Muse réincarnée que je n’en serais autrement surpris! Si vous dis-je. Je ne blague pas là. D’ailleurs, ce n’est pas mon genre.
Rosa-Rose – que j’espère bien vous présenter un jour – me dit que je prends les êtres et les choses de la vie trop au sérieux. Surtout les sceptiques. Bon! chacun a son dada. Moi, c’est vous. Vous c’est The Visit, Florence et bien d’autres. Personne n’est parfait!
Voilà sans doute pourquoi vous ajoutez : "je suis décu."
Allons, allons! Quel langage.
À cette heure de la journée, de jeunes mineurs (le lecteur est prié de noter que dans cet exemple, le masculin inclut le féminin quoique dans la vraie vie ce soit le contraire) installés devant l’ordi peuvent furieusement fureter et se retrouver par hasard sur ce site à caractère hautement et rigoureusement scientifique. Et tomber – ouch! – par inadvertance sur ce petit mot qui semble anodin : décu.
Vous savez comment sont les jeunes d’aujourd’hui. Curieux. Éveillés. Fonctionnant au niveau du langage phonétique. Toujours à la recherche de sensations fortes – maudite violence à la télé – qu’ils atteignent grâce à certains mots-clé. Imaginez cher vous, un jeune qui par inadvertance effectuerait une recherche sur le mot, "décu". Ayant oublié la cédille comme ce fut votre cas.
Vous avez raison. N’en faisons pas un plat…
Malgré cette mise en garde et uniquement, parce que je vous considère depuis toujours comme un ami, très cher, je vous donne un conseil amical.
Décu… Contentez-vous d’en servir un à la fois je vous prie. Par contre, j’admets qu’il puisse y avoir certains avantages à en cultiver plus d’un.
Bonne journée.
Oups! J’allais oublier.
Dites don vous!... seriez vous tu un peu radin sur les bords? M'avez pas encore accordé un seul point. C'est toujours 1-0 pour le méchant là. C'est-à-dire vous. Je suis déÇu. Triste et longue pourrait être cette journée dans la conscience de celui qui se sait inconscient…
Allez, malgré tout je vous embrasse.
Oxygène
PS : J’embrasse mes amis à la mesure de l’amour que je leur porte.
PPS : Pour vous, ce sera un petit baiser.
PPPS : Ne le prenez pas à mal. Qui sait?… petit baiser deviendra grand.