Tu dis : "D2 est aussi stupide que "il est interdit d'interdire"."
En effet, c'est vicieusement autoréférenciel. Presqu'aussi bête que le fameux "je mens" qui ne m'a jamais embêté.
Mon D2 est une sorte de clin d'oeil au "Gödel Escher Bach" de Hofstadter et au paradoxe de Russell qui, au début du siècle dernier, a provoqué une grosse commotion en théorie des ensembles.
Mais c'est évidemment surtout une boutade. Et pas très subtile. Mes références à Hofstadter et à Russell, c'est de la poudre aux yeux avouée. ;-)
Tu dis aussi : "Je croyais qu'un REDICO portait sur des assertions auxquelles on pouvait attribuer une valeur de vérité."
Idéalement oui. Normalement, un REDICO se joue dans l'axe vrai-faux et les évaluations données sont des probabilités subjectives. Mais il arrive que ça joue plus dans les axes beau-laid, bon-mauvais ou bien-mal. Par exemple, à la proposition "Les hot-dogs sont meilleurs avec de la relish" je donnerais 0%. Question de goût personnel. Si quelqu'un donne 100%, je ne considère pas qu'il se trompe.
Quand ça joue dans l'axe vrai-faux, c'est une autre paire de manches. Chacun a droit à ses goûts et à ses opinions, mais pas à ses faits.
Denis
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