Bill: «Pour ma part, j'ai beaucoup de sympathie pour les orphelins en leur personne. Ils sont les principales victimes de cette histoire. Certains même ont été victimes d'abus extrêmes de la part de criminels qui s'en sont trop bien tirés. Le fait qu'ils s'attaquent aux Religieuses et à l'Église montre combien ils n'ont jamais compris ce qui leur était arrivé. Je regrette aussi pour eux qu'ils aient développé ce que j'appel le " syndrome de la victime ". Ils sont prisonniers de leur identité de victime et aucune réparation ne pourra les en dégager. Leur manière d'appréhender leur histoire et le monde qui les entoure est marquée par d'importantes distorsions cognitives qui altèrent profondément leur interprétation de la réalité.»