À l'époque, l'anticléricalisme était plutôt dirigé contre la religion chrétienne, surtout la catholique, non? Et donc, ce n'était pas la religion des autres!
-«Aurait-il commis quelques critiques sur les dégâts bien réels (destruction du tissu social traditionnel, encouragement à la surpopulation, assistance à la discrimination selon le système "diviser pour mieux règner", remplacement d'une superstition par d'autres, ...) commis par les missionnaires chrétiens de toutes obédiences dans les pays tropicaux, on eut entendu moult criailleries de la part de l'épiscopat et du consistoire protestant ... qui avait d'ailleurs pris largement parti en faveur des indignations musulmanes face aux "versets sataniques" de Rushdie, preuve de plus que cette soudaine alarme envers la menace islamique est atmosphériquement et événementiellement modulable."»
Je crois que son livre "Race et histoire" va dans se sens...
-«Ce que l'on voit actuellement n'est pas une concession à l'islam, c'est la conséquence toute naturelle de la reconnaissance du droit à la parole des musulmans en occident (ils ont, de par la loi, droit à leur opinion et au respect de leur croyance). On peut bien entendu discuter à l'infini de l'usage (et plus souvent l'abus) qu'ils en font ... »
Ils ont certes le droit de parole, mais ils ne semblent guère apprécier qu'on critique les dogmes de leur religion ou, tout simplement, leur religion. Souvent, les autorités musulmanes essaient de faire déraper le débat, d'associer "critique de l'islam" à une quelconque intolérance envers la communauté musulmane...
Holbach