Je te concède que ma formulation n'est pas un modèle de limpidité. Une grosse partie de l'accrochage vient du fait qu'au redico, on évalue parfois une probabilité subjective et parfois un simple "degré d'accord".
Dans le cas de mon P2 : "Grain de Sable est pratiquement certain qu'il y a plein de vies intelligentes dans le cosmos", on peut formuler plus clairement l'affaire en introduisant un événement A :
A : "Il y a plein de vies intelligentes dans le cosmos".
Notant par P(A|G) la probabilité subjective de A selon GdS, ma proposition P2 est équivalente à
P2' : P(A|G) est proche de 1.
L'ennui, c'est qu'il y a 2 façons pour "proche de 1" d'être faux. Il peut l'être via "loin de 1" ou via "exactement 1". Il est implicite (par souci de concision) que le "proche de 1" résumait "proche de 1 ou égal à 1".
Mais même après avoir levé cette ambiguïté, P2' est encore loin d'être précise : Qu'est-ce que proche? Qu'est-ce que "pas proche"?
Puisque P2' est floue, on l'évalue en terme de "degré d'accord" plutôt qu'en terme de probabilité subjective. Pour continuer ton exemple, si GdS donnait 5% à P2 (qui est équivalent à P2'), ça signifierait qu'il est très nettement contre P2' (sans l'être tout à fait). Il serait donc nettement d'avis que A est fausse.
Dans le fond, son évaluation de P2 ne devrait pas être très différente de celle de A. Ce sont les miennes qui risquent de varier. Ce genre de questions "détournées", est un peu byzantin, j'en conviens.
J'essaierai de ne plus récidiver.
Denis