Suivi

Re:L'ésotériste sceptique_franchise libére nous!!


Re: L'ésotériste sceptique -- OXYGÈNE
Posté par D@minos , Nov 25,2002,17:55 Index  Forum

Je suis scié en deux par la tranchée risible et révélatoire de vos convictions viscéralement intellectuelles; mais pourquoi toutes ces questions qui ont la valeur d'être justes et justifiables, alors que gronde en nature éphémère le doute qui vous coûte la peau des idées et la foire résignatoire de votre fausse sceptique éclectique?! Pourquoi vous; vous m'émoussez la colonne kundalienne au point que j'en ressens la poussée de m'amuser avec le beau risque de répondre à vos questions historiquement intéressantes...

1) Comment définir la spiritualité?

Tout d'abord est-elle définissable? Ou plutôt reconnaissable. Ou foncièrement vivable? Regardons l'idéal spirituel comme étant un état et non un avènement; spiritualité véhicule 3 mots: spi-rituel-réalité. Sans tourner en dérision le "spi en psi", la spiritualité n'est-elle pas avant tout plus qu'une nature, plus qu'une norme informe?
Sans être machiavélique, je renâcle à l'idée promontoire que la spiritualité reste sujette à la fascination; elle est l'Amour de la Foi en tout, la Foi de tout et est surtout, paradoxalement, le détachement de tout qui affirme la pure expression spirituelle. Spiritualité = action. Spiritualité a toujours tout égalé...elle s'est toujours égalée. Je crois qu'il faut la défénir comme étant la Vie même.

2) La spiritualité peut-elle être rationnelle?

Le rationnel est-il l'excusable ou l'explicable... La spiritualité propose et est vivante du taux travailliste qu'on y importe et ce qui s'en exporte, est vitalement irrationnel en essence, mais ordonné en science; la science copernicienne, einsteinienne et pascalienne ne cachent-t-elles pas intrinséquement, un désir et une fabrication de la lente compréhension de Dieu; l'Énergie d'Amour Intelligente? Si c'est le cas, plaisez-vous à rationnaliser la spiritualité, mais avec cette nette précaution équilibriste qui laisse jaillir ce qui Est et non ce qui serait ou devrait être dans un état absent avec cette matérielle mesure gommée d'ébranlements incertains et gammée des veilles notes mortes qui chantent le "je ne sais pas, si ce n'est pas prouvable".

3) Pourquoi faudrait-il rationaliser la spiritualité?

Pour rassurer l'assurance assurée d'une sûreté géométrique qui ne peut échapper à notre contrôle. Dieu ne fait-il pas de la géométrie multiforme et sommes-nous pas des petits Dieux égarés ayant hérités de cette ADN divinement microcosmique qui nous pousse à tout ordonner et à tout comprendre, et à tout "créer" !? Rationaliser la spiritualité? uniquement parce que notre excroissance bruyamment mentallique nous y oblige.

4) Est-il nécessaire de la conceptualiser, de la circonscrire?

Concept = b-arrière. Donc se barrièrer en arrière: arriéré. Ne me prenez pas pour un nazi fraîchement réincarné qui ose dire que si on conceptualise, c'est parce que nous avons cette tendance à ralentir et même à changer de voie (ou voix selon vos convictions Latines). En somme, ce n'est pas tout le monde qui est prêt ou initialement initialisable à la réalité vraie: conceptualiser est un phénomène courant trés vite! et trés souvent, le concept est l'arme du prophète. En soi rien ne devrait être conceptualisé, mais nous en avons besoin avant d'agir et surtout pour anesthésier la crainte...le meilleur serait d'agir purement, intuitivement mais dans notre évolution, avant d'agir il faut "panser" l'inéluctable peur de voir qu'on est en attente d'être des âmes latentes... alors que circonscrire c'est temporaire, bien que sa nécessité reste au demeurant nébuleuse: les limites philosophiquement morales sont posées, mais toutes morales sont des moeurs qui meurent et qui sont appellées à changer...parfait!, l'avancement spirituel n'est-il pas, métaphoriquement parlant, la main du moine Tibétain qui balaye noblement le mandala qui lui a prit des mois à réaliser avec des grains de sables?

5) Est-il important de comprendre les lois permettant le fonctionnement de la spiritualité?
Voilà où entre en jeu et l'enjeu de cette discussion séquentielle. J'affirme que profondément et intiment, expliquer et même conceptualiser la spiritualité, est d'une lassitude révérentielle, mais comment savoir vers quoi nous dirigier et avec quel état d'esprit, si on ignorait les Lois Cosmiques qui régissent l'Uni-vers et si on poussait comme des hommes des cavernes ignorants les pions sans connaître leur portée et leur puissance. Mais jusqu'où devons-nous connaître ces dites lois? Au point d'en devenir prisonniers comme l'obligent toutes les lois humaines sans qu'elles fassent éclater en nous la revendication de la Liberté! Simplement, si on sait que le respect et la chronicité de l'honnêteté du mental (ce qu'on pense doit être synchronisé avec notre parole et nos actions), que la fidélité à soi-même et que le détachement sont les vertus d'une spiritualité en voie d'épanouissement, devons-nous alors mesurer avec un compas comme des compassés que ceci amène cela et vice-versa? Je ne crois pas. Notre être nous guide et sentir que ceci est juste et cela injuste est une forme sacralisée de la spiritualité sans pour autant qu'il y est une instance gouvernementale qui en juge la validité. Si on sait qu'action et réaction est la loi par excellence de l'Uni-vers, devons nous calculer qu'une dose d'Amour profusée à autrui aménera par conséquent une dose d'Amour vibrant du même taux vibratoire cisconstanciel et énergétique.... non, ma foi non! On chercherait plutôt à perfectionner l'Amour qu'on pratique (excusez le pragmatisme) parce qu'on sent et qu'on sait. Les lois sont bonnes, mais comme Jésus l'a vite compris quand il étudiait les lois spirituelles dans les villages reculés du Tibet et de l'Inde, on est Dieu, on est dans tout, alors agissont comme Dieu et Voilà! Pardonnez cette simplicité exacerbée, mais il en est ainsi. Et la spiritualité contient un fonctionnement, je suis d'accord! mais dans ce domaine, la rationnalité ne domine plus, c’est l’expérimentation qui compte.
6) Quel type de rapport peut s’établir entre un athée et la spiritualité?
Vraisemblablement, l’athéisme serait-il plus condamnable que le spiritueux…heu le spirituel acharné?! Ce sont deux extrêmes qui sément la pagaille, car le premier est connecté à une réalité qu’il ne veut absolument pas voir comme étant manoeuvrée ou déployée par “autre chose” que lui (c’est gracieusement le créneau crié pour affirmer son libre arbitre et sa liberté totale sans manipulation ou influence invisible), le deuxième peut se perdre dans le gouffre insondable du sectarisme rigoriste ou de l’Opium religieux où tout est contrôlé et pesé avec la tasse à mesurer du grand créateur aux dépends de nos existences fourmillières. L'un n'est pas plus crédule que l'autre car les deux renient leur essence à leur façon; le taureau et la brebis. Un rapport d'antipode est marqué. Mais l'athée ne peut-il vivre en accord avec la morale spirituelle: oui bien sûr. Le cosmos n'est pas un juge tyrannique, n'est pas le Dieu que les religions ont diabolisé... en ce sens l'athée peut naturellement avoir un rapport encore plus créateur et inspirant face à la spiritualité (sans même qu'il le sache et surtout sans qu'il le sache) que celui qui médite ou qui se pointe à l'Église la tête baissée et la vérité quelque part par là-bas coincée dans l'intermède de la spectr-étude biblique! Mais il y a nuance remarquable à faire entre un athée et un théiste. Le premier ne croit pas du tout en un quelconque Dieu religieux et ne croit même pas en une force cosmique directrice et évolutionnaire; force qui réside autant dans les plantes, les étoiles, l'Homme et l'existence terrestre et universelle. Le théiste lui, répugne l'idée de la religiosité pour des tas de raisons vertueuses, mais surtout parce qu'il redoute l'adage de Chateaubriand disant qu'un curé vaut 100 gendarmes! Dans ce cas, plusieurs athées devraient revoir avec la loupe optimisée des croyances, leur contrat envers leur idéologie de la vie et surtout de la leur. Dans le fond, ya t-il un rapport ou un apport?

7) La religion est-elle contraire à la spiritualité?
La religion, bien qu'on l'houspille comme une bille et qu'on l'a raille naturellement comme on baille parce que c'est dans le courant des idées reçues, la religion donc, n'est pas le contraire de la spiritualité; elle est dans une forme positive son expression et même sa valeur... mais ici les bémols doivent êtres notés. On sera d'accord si on accepte que la religion s'est un moment donné détournée de sa quête et de sa raison d'être et ce, pour le bon crédit de certains despotes de l'Esprit, sujets inconditionnels de l'ivresse du pouvoir. Retracer la faille serait de l'ordre de la généalogie, alors laissons là-dessus l'intelligence nietszchienne nous répondre.
Mais d'ici là, le vrai coeur de la religion n'est-il pas le battement de la Foi et de la conviction, donc de la confiance en soi. N'est-il pas le pourvoyeur du sang principal du zèle dans l'Art qu'on intériorise dans nos vies pour mieux répandre la pureté qui dort en nous pour la faire profiter à tous ceux réceptifs et disposés à l'union? La religion n'est-elle pas un Art, une action, une idéologie certe, mais pas toujours mauvaise; ceux qui pratiquent les arts martiaux avec ferveur (ferveur et non acsétisme fiévreux), ne font-ils pas partie d'une religion, d'une pratique, d'une philosophie qui leur fait du bien? Il faut exorsicer le mot religion pour comprendre ce qu'il veut dire: il est simplement l'expression de nos habitudes, de nos manies ou même de nos croyances... La religion est toute en nous, elle est parfaite en nous: elle véhicule l'entendement entre nos pratiques ésotériques ou éxotériques et elle symbolise avant tout, le raliement des peuples vers la spiritualisation et en somme, ne définit-elle pas les fondements moraux et justes qui font miroiter sur le lac éthérique de nos consciences, le diamant de notre floraison divine et l'éclat insoupçonné de la rose blanche nimbée de la luisance de l'Espoir infaillible...

Je vais tenter de répondre à vos autres questions anthropologiques, et bellement soient vos idées, car elles me charment...

Lovamour>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>