1ère nouvelle : (entendue à la radio, hier):
« C'est quoi l'hôtel préféré du chanteur français Johnny H. quand il vient à Montréal ?»
« Ben, c'est le Holiday Inn, voyons donc...»
(rires enregistrés et applaudissements...).
2ème nouvelle :
Dans 2 de mes messages au sujet de mon manuscrit au sujet de la censure dans les arts et les médias, je faisais allusion à mes déboires pour trouver un éditeur qui accepterait de le publier. À part la partie consacrée à la « censure féministe », la plus grande partie du manuscrit traite des différentes formes de censure faites par divers groupes de pression vis-à-vis l'ensemble des arts et des loisirs.
Drôle de coïncidence : dans la chronique du journaliste Foglia, paraissant dans La Presse, d'aujourd'hui, intitulée « L'éthique et les tics », il en fait justement mention. D'après ses infos, le chanteur Jean Leloup aurait vu son dernier vidéo-clip refusé de présentation à Radio-Canada car, selon les raisons avancées par Radio-Canada, le clip contiendrait des scènes de violence et trop osées pour être présentées dans le cadre de l'émission « Les beaux dimanches ». Dans le clip, il y aurait également une scène de suicide qui revient comme leitmotiv au thème du clip, autre bonne raison pour Radio-Canada de le refuser car, est-il besoin de le spécifier aux Québécois et autres intervenants de ce forum, le suicide est un sujet tabou au Québec : on ne doit pas en parler dans les médias, ni n'en rapporter les circonstances, ni n'en montrer des photos, et surtout pas dans les arts dits de divertissement destinés aux jeunes, car cela incite justement les jeunes à y penser et à y donner suite, concrètement. Il ne faut donc pas en faire même allusion dans des activités ludiques ou de divertissement, particulièrement dans les télé-romans, les films, les vidéo-clips et les loisirs destinés aux jeunes. Seuls les pédiatres, les psychologues, les sociologues et des personnes dûment accréditées par la Direction de la Protection de la Jeunesse peuvent en parler avec compétence, exactitude et véracité : les autres n'ont aucune préparation « psychologique » ni raison d'aborder le sujet dans des activités destinées aux jeunes... Est-ce de la censure, ou seulement de la bonne prévention à l'endroit des jeunes ?...
3ème nouvelle :
Même chose pour le « politically correct », ou le « morally correct » dont je parle aussi dans mon essai sur la censure, et souligé aussi par Michel Bellemare, dans son message, au sujet d'un cas particulier. Ledit cas est justement le sujet principal de la chronique de la columnist de La Presse, L. Gagnon.
À Halifax, capitale de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse,
les autorités civiles intensifient leurs amendes contre des gens qui se parfument, utilisent des déodorants, ou se servent de cosmétiques et de produits de beauté bien « odoriférants » qui peuvent titiller l'olfaction sensible des autres. Avec humour (plutôt en rire qu'en pleurer, encore une fois...), la coloumnist suggère que cette intensification de la politique « politically correct » serait en réalité le fait d'une gang de vieilles pimbêches puritaines, scrupuleuses et pudibondes de la classe aisée de la population, qui en ont contre les cosmétiques et les produits de beauté, et leurs effets, car ils sont utilisés, la plupart du temps, pour rehausser la
« sensualité » des hommes et des femmes qui les utilisent. Et la sensualité est une horreur suprême pour les croyantes puritaines de la Nouvelle Écosse, raison qui les pousserait à vouloir abolir le port de produits desquels émanent la moindre odeur de parfum et d'attraction sensuelle...
Surtout avec cette dernière nouvelle, y'a de quoi être sceptique sur le raisonnement de certaines personnes quant aux raisons de vouloir interdire certaines manifestations de l'activité humaine.
Bon, après ces 2 nouvelles, ne venez pas dire que je ne fais pas mon possible pour ramener un peu de sérieux et de pondération, dans ce forum...
À vous la suite...
Claudius
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