Re:Re:Re:Re:H2
Re: Re:Re:Re:H2 -- Fox Mulder
Posté par Florence , Dec 17,2002,10:27 |
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Non, les études de pharmacologie clinique ne peuvent pas déterminer qui fera quel genre d'hallucinations*, il s'agit d'un sujet qui concerne psychologues, psychiatres et sociologues. La forme des hallucinations, quel que soit le déclencheur, dépend de trop de variables (culturels, personnels, ...) pour que l'on puisse la généraliser. Tout ce qu'on sait, c'est qu'un tas de médicaments courants provoque une certaine fréquence d'hallus au sein d'une population de patients ou de sujets donnés, par interaction sur l'équilibre chimique du cerveau (en très résumé). D'autre part, ces médicaments peuvent provoquer des altérations de la conscience beaucoup plus subtiles que ce à quoi l'on pense dès lors que l'on parle d'hallucinations, et dans le cas de traitements au long cours comme c'est le cas pour les malades cardiaques, les diabétiques, les hypertendus, etc., ces altérations peuvent être présentes depuis des années et perdurer tout au long d'une vie, sans pour autant être évidentes dans les activités de tous les jours.C'est pourquoi il ne faut jamais négliger que la perception d'un individu puisse être altérée par une substance parfaitement commune lorsqu'il relate un évènement sortant de l'ordinaire.
* on recense au cours de la majorité des études la fréquence des divers effets secondaires observés par les expérimentateurs et les sujets/patients, pas nécessairement le détail de leur nature, qui n'est pas forcément pertinent au but de l'étude elle-même (si elle vise à obtenir l'agrément de mise sur le marché, par exemple).
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