J’ai été retardé dans mon travail. Comme j’avais promis de répondre au plus tard jeudi et qu’il ne me reste que quelques minutes, j’envoie une partie de mon texte. Je travaillerai ensuite sur le reste. Envoi final cette nuit.
REMARQUE # 1
Dans ton cas # 4, toi qui affectionnes les arguments du type T+1 ou T-1, quel serait ton choix si ton vieux de 90 ans était remplacer par un jeune de 89 ans ? Ou de 88 ans ? ou de... 1 ans ? naissant ?
Sachant que les arguments du type T-1 mène à des culs-de-sac, je le rejette tout net dans notre type de discussion. C’est ainsi par exemple que pour moi la vie humaine commence dès la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde. Ma décision arbitraire à l’avantage sur les autres décisons tout aussi arbitraires d’éliminer toutes les discussions stériles qui portent sur la détermination du nombre de semaines de gestation pour considérer que ce qui vit dans le ventre d'une femme enceinte est ou n'est pas encore humain.
Je refuse aussi la solution qui consiste à dire que seul l’enfant né est un être humain. Pour une fois, je me servirais de ton argument du type T-1 : la veille de sa naissance, ce petit être était donc une bête, pas un humain ? Et qu’en est-il des naissances avant-terme ? À partir de combien de semaines de gestation une naissance avant-terme donnerait-elle une bête, mais que le lendemain ce serait un petit d’homme, un humain.
Moi je dis qu’il faut commencer au commencement. Ce commencement, c’est le moment de la fécondation. Et je ne vais pas analyser les premières secondes de cette fécondations pour la diviser en microsecondes ou nanosecondes.
REMARQUE # 2
Même la reconnaissance de l'animalité de l’Homme me fait préférer l’Homme aux autres espèces animales. Non pas pcq l’Humain est en soi préférable à nos compagnes les bêtes mais pour la même raison que si les renards pouvaient se prononcer, ils préféreraient aussurément sacrifier des animaux d’autres espèces que la leur, certainement pas les petits rongeurs mais assurément l’espèce humaine.
Et s’il était possible de consulter par référendum toutes les espèces animales pour déterminer une espèce à faire disparaître pour le bien de la communauté mouvante et grouillonnante, je pense que leur choix éclairé serait d’eliminer la race humaine. Mais comme je suis du côté des méchants, je ne voterais pas comme la majorité éclairée. Et cela n’a rien à voir avec les qualités distinctives – ou que nous croyons telles -- de notre espèce, comme l’amour, la compassion, l’altruisme, l’emphatie, le sens du devoir, le sens religieux ou mystique, la pensée abstraite, la pensée artistique, etc.
REMARQUE # 3
Je vis au temps présent et pour l’avenir, le mien, celui de mon fils et de ses enfants à naître, et les descendants de ceux-ci, de même que celui de mes contemporains et de leur descendance. Alors qu’importe pour moi les notion de continuité dans le règne animal pour remonter dans le temps à l'époque hypothétique du premier Homme ou de la première Sauterelle. Sans chercher à t’offenser, mon cher Denis, je me sens forcé d’affirmer mon refus de me laisser embarquer dans les distinguos subtils de coupeurs de cheveux en quatre.
SIOUX LÉTEUR pour mes choix.
Évariste