Kraepelin: Je suis heureux que ma leçon de mathématique vous ait été utile.
Kirilov: "Je n'ai rien contre les catholiques, mais contre l'Église catholique, nuance. "
Kraepelin: Je n'étais pas bien loin. Je me disais aussi que votre affaire avait l'allure d'un règlement de compte.
Quand on relit l'histoire pour régler ses comptes, on ne fait pas de l'historiographie. On fait de la politique...
Kirilov:À propos, pourquoi le Pape XII a été plus passif face au régime et aux
crimes nazis ? selon moi, c'est une preuve que catholicisme et fascisme font
plutôt bon ménage."
Kraepelin: Pie XII avait certainement plus d'affinités avec Hitler qu'avec bien du monde. Croyez-vous que, parce qu'il était pape, Pie XII était coupé de ses racines et de son milieu ambiant? Le fascisme n'est pas né en Italie pour rien. L'Italie n'était pas fasciste à cause de l'Église. C'est l'Égilise qui était fasciste à cause de l'Italie.
Par ailleurs, je crois que Pie XII a fait un calcule qui l'a conduit à transiger avec Hitler. L'entente secrète n'est pas connue, mais on peut imaginer ce que ce devait être. Pie-XII a pris le parti des ce qui lui semblait être les intérêts de l'Église plutôt que le parti d'une certaine morale. Ce genre de compromis n'est pas rare dans l'histoire de l'Église. L'Église est une institution humaine. Les papes ne sont jamais que des politiciens.