C’est la discontinuité qui appuie la création. Cette discontinuité se voit dans les espèces vivantes et dans les espèces fossiles. La discontinuité est la prédiction/conséquence de la création. Le registre fossile est alors une source précieuse d’information quant à la validité de l’hypothèse créationniste.
Bien entendu, en sortant du cadre scientifique (sans avoir le choix) on peut aussi y voir une continuité si on tort la réalité ou extrapole énormément. Par exemple, Platecarpus pour qui 3 procaryotes ayant un caractère légèrement différent du procaryote typique constituent une TONNE de transitions procaryote-eucaryote. L’autre exemple est celui de Dickinsonia qui constituerait une transition entre cnidaire et vertébré sur la base d’un seul caractère ressemblant avec le « premier » vertébré (Haikouella). Pour soutenir de telles idées, il faut se moquer carrément de la science et faire comme s’il y avait peu de différences morphologiques entre Dickinsonia et Haikouella (ce que j’ai démontrer être parfaitement faux). L’observation objective des fossiles ne mènerait JAMAIS à l’hypothèse évolutionniste. Admettez-le. Objectivement, on y voit deux espèces complètement différentes : une créature plate et ovale dont certaines atteignent ½ mètre de longueur VS un poisson authentique de 2-3 cm avec nageoires doubles, fentes brachiales, queue, crâne cartilagineux, …
L’observation directe de ces fossiles (qui constituent le meilleur rapprochement cnidaire-vertébré) est suffisante pour supporter directement l’hypothèse créationniste qui affirme que les espèces sont apparues indépendamment, sans dériver les unes des autres mais en dérivant d’un créateur.
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