Manifestement, tu oublies que je suis disciple de Taisen Deshimaru, lui-même élève de Kodo Sawaki, descendant spirituel de Dogen, le fondateur du Soto zen. Tu oublie également que, d’après le célèbre koan, Bodhidharma n’est jamais allé en Chine, tout en étant revenu. Et je te rappelle que Nagarjuna, dans le nord de l’Inde, près de la célèbre université de Nalanda, au environ de l’an mil à écrit la prajna-paramita qui constitue encore aujourd’hui et d’ailleurs pour l’éternité la base du bouddhisme mahayana ou grand véhicule, dont le bouddhisme Chan en Chine (très proche du taoïsme), le bouddhisme thibétain nyingma-pa (qui a peu après, supplanté l‘intéressante religion d’inspiration chamanisme Bon-po, pour finalement, sous l’influence de Tsong khapa, se scinder en courants Khagyu-pa, bonnets rouges dont la Kharma-pa est le guide spirituel et Gehlug-pa, bonnets jaunes du Dalaï lama) et enfin le Bouddhisme japonais par l’intermédiaire du patriarche Eno. Mais Florence sait parfaitement tout cela, elle qui est une adepte du ku (Japonais) c’est-à-dire du vide (en sanskrit : sunyata). Elle n’ignore pas, elle, que le vide est plein comme un œuf (remarque d’ailleurs que l’analyse axiomatique de la MQ nous montre que l’énergie du vide est infinie), que la nature de ce vide est inconnaissable et uniquement (et encore c’est erreur) formulable en terme de négations.
Non GDS, tu me déçois à douter de mon calme typiquement zen et comme le dit si bien D.T. Suzuki dans son « Essai sur le Bouddhisme zen » … « le premier qui raconte des bêtises à propos du koan : « Dans un clappement de mains, quel est le bruit issu d’une seule main » se ramasse une baffe ».
Oui GDS, tu doute fait que l’arbre qui tombe dans la forêt quand personne n’est là pour l’entendre ne fait aucun bruit et que tout se passe au niveau de la conscience des observateurs présents. Je n’ai pas besoin de souligner là le rapport (du moins au niveau conceptuel) avec la MQ, d’ailleurs, comme le faisait Milarepa, élève du thaumaturge Marpa, au Thibet ou Yoka Daishi, auteur du célèbre Shodoka, au Japon, tout comme Tchouang-tseu ou encore Lie-tseu, auteur du non moins célèbre « Vrai classique du vide parfait »,deux taoïstes donc, en Chine, il suffit de le demander aux arbres.
N’oublie pas, GDS: D’où tu es, arrêtes la barque qui s’avance au loin.
(Excusez les éventyelles fautes d’orthographes, j’écris tout ça en rigolant)
Les sceptiques me sont très utiles. Leurs vues hypercritiques sont parfois intéressantes et à l’occasion, leurs remarques m’ont été précieuses dans des discutions sur des forums plus sérieux.
NON ! Florence pas là… va dans l’herbe !
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