Re: Re:Re:Re3:Démasquer un tricheur démontre qu'on peut tricher -- GATTI
Postée par Stéphane , May 19,2000,11:08 Poster une réponse Forum
GATTI: Mon dernier message à GAEL a été fait avant que je prenne connaissance de ce message .
Votre protocole ci-dessous (pas l'autre avant) est un bon départ , enfin une proposition qui change des embrouillaminis auxquels vous nous avez habitué. A force de vous passer des savons ,deviendriez vous un peu plus responsable en exposant vos idées clairement.
Votre proposition protocolaire est honnête.; elle comporte quelques failles qu'il faudra combler étant donné qu'un conseil scientifique ne se laisserai pas abuser .
Malgré tout sur ces bases on peut allez de l'avant et arriver a un compromis acceptable pour tous.
Je vais donc y retravailler car cela est du palpable et du constructif .Je tiens viscéralement a faire les expérimentations en DEUX ETAPES pour clarifier les choses au yeux des gens suspicieux.
Vous verrez avec les dernières technologies il y a beaucoup de choses a faire dans ce domaine de la baguette en bois berrichonne
Francis GATTI
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STEPHANE: Attention, il ne s'agit pas de démontrer que les sourciers sont honnêtes. Moi je n'ai jamais dit qu'ils étaient tous des charlatans. Il y a toutes sortes d'autres explications non-radiesthésiques pour expliquer le mouvement de la baguette, hors la tromperie. Il ne suffit donc pas de «prouver» l'honnêteté des sujets, ceci n'a rien à voir avec la question. Il s'agit bien d'analyser le phénomène, à un bout comme à l'autre de la baguette (tout ça parce que personne n'a encore défini ce qui se passe quand la baguette bouge: est-ce dû à un 6eme sens du sourcier, ou à une interaction de la baguette elle-même et de l'eau, ou les deux, ou autre chose).
Moi je vous le dis d'avance, les gens qui trouvent de l'eau avec une baguette le font de deux façons: 1) il y a de l'eau un peu partout alors la précision n'est pas importante: la nappe phréatique est souvent très étendue. 2) le sourcier trouve le meilleur endroit en analysant des indices paysagers. Combinez ceci à une mémoire sélective du succès et à un fort désir de confirmation par ceux qui creuseront le puits, et voilà, vous avez un phénomène social établi. L'explication qu'il s'y trouve également un phénomène physique est superflue.
Décrivez-nous donc votre expérience avec les bidons d'eau. J'aimerais voir ce que vous faites sur le terrain. Il faut noter combien de bidons, combien étaient pleins, où se trouvaient les bidons (cachés? pas cachés? etc.), combien de gens savaient lesquels étaient pleins, où se trouvaient ces gens au moment de l'expérience, combien de résultats avez-vous tabulé, etc.
Une autre expérience, pour le week-end: achetez huit bidons parfaitement semblables, remplissez-en 4 et disposez-les au hasard sur une table. Couvrez le tout d'un draps avec des petits numéros sur chaque bidon. Faites entrer votre sourcier avec la directive de noter quels bidons sont pleins. Dites-lui qu'il y en a 4. Ensuite, placez-vous derrière lui, pour ne pas qu'il vous voie, et ne dites plus RIEN, quoi qu'il vous demande. Vous n'êtes là que pour vous assurer qu'il ne touche à rien. Je sais, c'est pas une «atmosphère de confiance et d'amitié,» mais bon. Faut c'qui faut. Prenez en note ses réponses sans confirmer ou infirmer pour l'instant. Répétez 10 fois avec une disposition différente à chaque fois. Là vous avez un échantillon valable. Si moi j'y allais avec une pièce de monnaie pour chaque bidon sur 40 prédictions j'obtiendrais 20 résultats positifs et 20 négatifs (on compte les bidons pleins seulement). Il faut donc que votre sourcier fasse mieux (et «significativement» mieux, mais on verra à ça plus tard). Ça c'est une expérience reproductible, et donc vous pourriez la répéter deux ou trois fois. S'il y a un phénomène, les résultats devraient également se reproduire.