C'était un terme péjoratif employé par cette nation amérindienne et qui a été repris par les européens. Puis par les gouvernements qui ont été établis sur ce territoire.
Depuis une vingtaine d'année, ce terme raciste et colonialiste a été remplacé officiellement par "innu" (au singulier, désigne l'individu) et "inuit" (le peuple des "innus").
Je fais étalage? Si c'est le cas, j'étale mon respect pour les autres cultures, en les désignant par leur nom qu'ils se donnent, et en n'employant pas les termes péjoratifs que d'autres peuples leur donne.
Autrement dit, employer "esquimau" pour désigner un innu, c'est la même chose qu'employer "youppin" pour désigner un individu de confession judaïque, ou "boche" pour désigner les allemands, ou "grench pea soup" pour désigner les d'abord les canadiens d'expression française, puis plus tard les québecois.
Vous ne le saviez pas, ce qui vous excuse. Maintenant que vous le savez je souhaite que vous vous amendiez.
Quant au thermomètre et à la mort d'un innu, faire cette allégorie, c'est vouloir utiliser dans un sens complètement détourné un principe scientifiquement élémentaire, aux fins notamment de dénigrer M. Mondreiter et/ou d'enlever du poids à sa réponse sensée.
Car s'il est vrai que le thermomètre est un instrument qui nous sert à mesurer la température ambiante, il est tout aussi vrai que le thermomètre n'indique que sa propre température. Prétendre le contraire, ou ridiculiser cette affirmation, c'est dire que le thermomètre EST l'environnement. Ou que la carte EST le territoire.
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